L’équation se complique encore plus pour Pékin dans la région autonome de Hong Kong. La journée de vote, dimanche, pour l’élection des conseillers de districts s’est achevée dans la nuit par une victoire écrasante de l’opposition démocrate à la cheffe de l’exécutif Carrie Lam. Sur 452 sièges à pourvoir, les candidats de l’opposition en remportent 390. Plusieurs députés démocrates ont aussitôt annoncé leur intention de marcher sur l’université polytechnique de Hong Kong, où une centaine de jeunes protestataires sont toujours assiégés par la police.

La contestation anti-Pékin a pris une nouvelle tournure à Hong Kong dimanche avec la victoire écrasante de l’opposition démocrate aux élections des conseillers de district. 390 sièges sur 452 seront désormais occupés par des candidats opposés à la main mise de la Chine populaire sur le territoire.

La Grande perdante de ce scrutin est la cheffe de l’exécutif Carrie Lam, maintenue à son poste envers et contre tous par Pékin depuis le début des manifestations en juin.

La question qui se pose désormais est celle du maintien de l’ordre. Que va faire le gouvernement de Hong Kong face aux barricades érigées dans l’enceinte de l’université Polytechnique ?

Que vont devenir les jeunes manifestants arrêtés par la police ?

Et que va faire surtout la police, dans ce contexte de soutien populaire confirmée aux manifestants, même si la majorité des Hongkongais désapprouvent la montée de la violence ?

Les étudiants en lutte vont aussi devoir s’interroger sur l’utilité, ou non, de poursuivre les affrontements.