La publication «Les brèves de l’ASEAN» du service économique régional français basé à Singapour donne des indicateurs essentiels sur l’Asie du sud-est. Nous vous en proposons chaque semaine une sélection choisie et commentée. L’intégralité de ces informations peut être retrouvée ici.

Le président indonésien sortant Joko Widodo, alias Jokowi, devra surveiller les marchés financiers s’il est réélu à la tête de son pays à l’issue de la présidentielle du 17 avril.

Preuve de la dépendance économique de l’archipel qui avait sombré lors de la crise financière asiatique de 1998, la dette extérieure de l’Indonésie (l’ensemble des dettes qui sont dues par un État, entreprises et particuliers compris, à des prêteurs étrangers) s’élevait à 377 Milliards de dollars fin 2018, soit l’équivalent de 36% du Produit Intérieur Brut, un ratio en hausse par rapport au 34 % de fin 2017.

La dette extérieure de la France, rappelons-le, est d’environ 460 milliards d’euros.

Il ne faut pas confondre dette extérieure et dette publique.

La dette publique indonésienne s’élevait en 2018 à 30% du PIB.

Celle de la Thaïlande s’établit à 41% et celle de la France frôle les….100% du PIB.

La dette extérieure indonésienne est constituée quasiment à parts égales de dette publique et de dette privée (respectivement 186 et 191 Milliards de dollars.

La dette privée (incluant la dette des entreprises publiques) est celle qui a augmenté le plus fortement, de 11 % contre 3 % pour la dette publique.

La dette externe est principalement de long terme (84 %) et libellée en dollars (69 %).

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