Treize entreprises japonaises, dont de grands constructeurs navals, ont investi un total d’environ 80 millions de dollars dans une start-up britannique qui développe des centrales nucléaires flottantes en mer.

Onomichi Dockyard Co et Imabari Shipbuilding Co font partie des entreprises qui ont fourni des fonds à Core Power Ltd, qui a travaillé sur le projet avec TerraPower LLC, une entreprise américaine fondée par Bill Gates, le fondateur de Microsoft Corp, ont déclaré les sources.

La société britannique a levé environ 100 millions de dollars et est désormais détenue majoritairement par des sociétés japonaises.

On estime que la construction de centrales nucléaires en mer les rendra moins vulnérables aux tremblements de terre et aux tsunamis et moins coûteuses que les centrales terrestres.

Les entreprises japonaises souhaitent acquérir de l’expertise grâce à leur participation et lancer un projet similaire au Japon.

La centrale en cours de développement est conçue pour liquéfier le sel en le chauffant à plus de 400 degrés Celsius et en le mélangeant à de l’uranium. Elle entraînerait une turbine en utilisant l’énergie thermique produite lorsque l’uranium fondu subit une fission nucléaire. Les réacteurs à sels fondus sont des réacteurs à fission nucléaire dans lesquels le combustible et le caloporteur sont mélangés dans un combustible-sel liquide à haute température.

Les centrales nucléaires flottantes sont toutefois confrontées à de nombreux défis au-delà des problèmes techniques, tels que la création de chaînes d’approvisionnement pour la production de masse de composants et les défis réglementaires dans les pays où elles opéreront. Au Japon, de nombreuses questions doivent encore être résolues en ce qui concerne la construction de centrales nucléaires offshore, notamment la manière d’évaluer leur sécurité.