Au Japon, les députés du parti au pouvoir se sont activés lundi 8 septembre pour préparer leurs candidatures afin de remplacer le Premier ministre sortant Shigeru Ishiba, tandis que les marchés financiers reculaient sous l’effet de l’incertitude politique et de la crainte d’une hausse des dépenses publiques par ses successeurs.
Shigeru Ishiba a mis fin dimanche à son bref mandat, invoquant la responsabilité des résultats électoraux décevants qui ont vu sa coalition perdre sa majorité dans les deux chambres du Parlement, dans un contexte de colère des électeurs face à la hausse du coût de la vie.
Il a demandé à son parti, le Parti libéral-démocrate (PLD), qui a dirigé le Japon pendant la majeure partie de l’après-guerre, d’organiser une élection anticipée pour désigner son successeur. Le vote est prévu le 4 octobre.
À la suite de cette annonce, le yen japonais a chuté et les rendements des obligations à très long terme ont atteint des niveaux records, reflétant l’inquiétude des investisseurs face à l’instabilité politique.
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