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L’homme: un animal politique ?

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 12/12/2012
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Pendant plusieurs semaines, en Thaïlande, la campagne d’affichage électorale a viré au combat de coqs. Mais de drôles de bestioles sont venues semer la pagaille au milieu du poulailler. Les Jaunes sont montés sur leurs grands chevaux pour dénoncer un système qui, selon eux, bat de l’aile. Retour sur un « Vote NO ! » qui avait du chien…

 

Yingluck Shinawatra et Abhisit Vejjajiva ont tenu la corde pendant toute la campagne électorale. Pour ne pas assister à un duel les laissant sur le carreau, les Jaunes sont retombés sur leurs pattes. Leur tactique ? Ils ont appelé les Thaïlandais à voter blanc en criant non. Au risque de lasser les Thaïlandais de tenter de comprendre un système qui noie le poisson en permanence… De quelle façon ? En s’invitant au bal, masqués de facies animaux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur campagne n’est pas passée inaperçue.

 

Impossible de se déplacer sans noter les têtes de chien, singe, buffle et autres spécimens de la zoologie locale en costard cravate, fiers comme des coqs, occupant leurs affiches électorales. Même format, même disposition, même emplacement, pour un message qui a fait mouche : à bon chat, bon rat ! Une manoeuvre aussi audacieuse qu’incongrue, forte en symboles et pas toujours valorisante pour cet animal qu’est l’homme politique… Quoi qu’il en soit, cette campagne d’affichage a intrigué et suscité un intérêt sans précédent.

 

Il faut dire que c’est la première fois que le théâtre politique thaïlandais voit sur ses planches de tels artifices. De quoi mettre la puce à l’oreille : dans toute farce il y a un dindon. Car, même troublés par ce flou sarcastique, les Thaïlandais n’en ont pas pour autant oublié de voter pour un représentant de l’espèce humaine. La Planète des Singes attendra…

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