Casque bleu chez les Khmers Rouges

Date de publication : 26/05/2021
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CAMBODGE – LIVRE : Guillaume Ancel raconte la vie d’un «casque bleu chez les Khmers Rouges»

 

L’ouvrage vient de sortir et il est riche en informations sur le passage de l’ONU au Cambodge en 1991-1994. L’ancien officier français Guillaume Ancel raconte le quotidien des soldats de l’Apronuc, ces «casques bleus» envoyés pour ramener la paix.

 

Pour sa première mission extérieure, le capitaine Guillaume Ancel, 27 ans, débarque en mai 1992 au Cambodge, pays ravagé par vingt années de guerre. Avec les soldats de la mission de paix de l’APRONUC (Autorité Provisoire des Nations Unies au Cambodge), il s’agit de faire appliquer les accords de Paris, en commençant par désarmer les factions.

 

Plus facile à dire qu’à faire. Guillaume Ancel découvre un pays semé de mines et plongé dans le chaos. Le tiers de sa population a disparu, en grande partie durant le génocide perpétré par les Khmers rouges.

 

Rencontrer les chefs Khmers rouges

 

Sa mission : rencontrer certains de leurs chefs pour les amener à déposer les armes. Lui, en tant que négociateur n’en porte pas. Chef de patrouille, il est à la tête de soldats de « l’armée du monde » venus de Chine, d’Amérique, du Népal, d’Italie ou d’Uruguay. Le récit de la collaboration de ces hommes, au cœur des ténèbres, est une des lumières de ce livre. Un casque bleu chez les Khmers rouges est aussi un témoignage sans concessions, comme les précédents ouvrages de l’auteur sur ses missions en ex-Yougoslavie ou au Rwanda. Guillaume Ancel ne tait ici ni les travers ni les dérives, parfois terribles, de ceux qui sont venus faire la paix.

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