Les Philippines ont imposé vendredi 14 août une interdiction temporaire sur les importations de viande de volaille en provenance du Brésil. La raison ? Deux villes chinoises ont trouvé des traces du coronavirus dans des cargaisons de produits surgelés importés, notamment des ailes de poulet en provenance de ce pays d’Amérique du Sud.

L’interdiction d’importation des poulets brésiliens immédiatement émise par les autorités philippines fait suite à la décision des autorités de la ville de Shenzhen de bloquer les poulets importés par Aurora, le troisième exportateur de volaille et de porc du Brésil.

Le Brésil est le deuxième pays au monde après les États-Unis pour le nombre de cas lié à la Covid-19, avec plus de 3,2 millions et plus de 105 000 décès depuis le début de la pandémie.

“Avec les récents rapports de la Chine et conformément à la loi sur la sécurité alimentaire du pays visant à réglementer les opérateurs du secteur alimentaire et à protéger les consommateurs philippins, l’interdiction temporaire des importations de viande de poulet est imposée”, a déclaré le ministère de l’agriculture Philippin dans un communiqué.

Le Brésil représente environ 20 % des importations de viande de volaille des Philippines.

Aurora, qui n’est pas cotée en bourse, a déclaré qu’elle n’avait pas été formellement notifiée par les autorités chinoises de la contamination présumée.

Le ministère de l’agriculture des Philippines a cependant assuré au public que les produits de poulet actuellement sur le marché local étaient sans danger pour la consommation.

L’Organisation mondiale de la santé a déclaré jeudi qu’elle ne voyait aucune preuve que le coronavirus se propageait par les aliments ou les emballages et a exhorté les gens à ne pas avoir peur que le virus n’entre dans la chaîne alimentaire.

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