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THAILANDE: Airbnb, l’endroit et l’envers du décor

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 25/06/2019
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Louer son bien immobilier sur Airbnb est-il légal en Thaïlande ? La réponse est oui nous expliquent nos partenaires de Thai Property Promotion (TPP). Mais pour un investisseur désireux de profiter du dynamisme du marché de la location de courte durée, Airbnb n’est assurément pas la meilleure option.

 

66 euros la nuit pour un appartement pouvant accueillir 4 personnes, situé à Pattaya, à proximité immédiate de la plage, avec deux piscines. 37 euros la nuit pour un logement de standing au cœur de Bangkok…

 

Ce sont deux exemples de locations disponibles, en Thaïlande, sur la plateforme Airbnb. Deux exemples parmi des milliers.

 

Pas étonnant quand on sait que le Royaume de Siam attire, chaque année, près de 40 millions de touristes et que Bangkok est la métropole la plus visitée au monde.

 

La demande en logements y est donc forte notamment en ce qui concerne les locations de courte durée. Airbnb répond à ces besoins en offrant une alternative à l’hôtel ou à la guesthouse.

 

Les propriétaires de biens apprécient aussi puisque la plateforme permet d’engranger des revenus complémentaires appréciables sans trop de difficultés.

 

Airbnb : c’est légal, mais…

 

Contrairement à ce qui est parfois annoncé ici et là, Airbnb est tout à fait légal en Thaïlande.

 

Le propriétaire d’un bien, comme les locataires potentiels, peuvent tout à fait utiliser les services de la plateforme.

 

Mais il y a une restriction de taille : un particulier n’est pas autorisé à louer pour une période inférieure à un mois, à moins de détenir une licence hôtelière.

 

Autrement dit, toute la clientèle touristique est donc inaccessible à un propriétaire en quête d’une solution facile à mettre en œuvre pour générer des revenus complémentaires.

 

Vers un assouplissement des règles

 

Le marché est néanmoins en croissance si l’on en croit les dirigeants locaux de la plateforme.

 

En 2017/2018, Airbnb a compté 1,2 million de clients sur un an, soit une croissance de 66% par rapport à l’année précédente selon la directrice d’Airbnb pour l’Asie du Sud-est, citée dans plusieurs médias thaïlandais.

 

Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, certains propriétaires prennent le risque de passer outre les interdictions légales. Ensuite, des négociations sont menées entre Air Bnb et le gouvernement pour assouplir les règles et des avancées sont déjà effectives.

 

Les propriétaires de villas sont ainsi autorisés à pratiquer de la location de courte durée, dès lors qu’ils se sont enregistrés auprès du ministère du Tourisme et que leur logement répond à un cahier des charges.

 

En ce qui concerne les appartements situés dans des condominiums, cela évolue également, mais les assouplissements ne concernent, pour l’heure, que les propriétaires qui sont Thaïlandais.

 

Là encore, il est notamment exigé que l’activité et les revenus générés, soient déclarés.

 

La solution : la résidence hôtelière

 

Cela dit, pour un investisseur étranger désireux d’investir dans l’immobilier à des fins locatives sur le marché rémunérateur de la courte durée, il est une alternative toute simple : investir dans une résidence disposant d’une licence hôtelière.

 

Une solution d’investissement d’autant plus judicieuse que certaines proposent même des garanties locatives (que le logement soit occupé ou pas, le loyer est assuré) et que ces résidences offrent des avantages, notamment logistiques.

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