Le blogueur Richard Barrow, spécialiste du tourisme en Thaïlande, gratifie régulièrement ses lecteurs de conseils avisés (en anglais). Le dernier porte sur le permis de rentrée, nécessaire si vous avez un visa de long séjour.

Nous reproduisons ici un texte (en anglais) de Richard Barrow

Pour les personnes qui ne le savent pas, si vous avez une forme de visa de long séjour, dans mon cas un Non-B pour le travail, vous devez obtenir un tampon de permis ou d’autorisation de rentrée chaque fois que vous voulez quitter le pays. En clair, votre prolongation de séjour sera annulée si vous oubliez d’obtenir ce permis ou cette autorisation de rentrée avant de quitter le pays.

Plusieurs amis et collègues ont oublié d’en obtenir un lorsqu’ils ont quitté le pays pour les vacances. À leur retour, le fonctionnaire de l’immigration les a traités comme des touristes et leur a donné un tampon de 30 jours. La conséquence la plus importante de la perte de leur statut Non-B est qu’ils ont également perdu leur permis de travail. Je peux vous dire que cela a coûté assez cher de recommencer la procédure de visa et de les faire régulariser.

Mais je m’éloigne du sujet. Je voudrais demander pourquoi diable nous devons obtenir un permis ou une autorisation de rentrée ?

Nous avons déjà payé 1 900 bahts pour la prolongation du séjour. Pourquoi devons-nous alors payer 1 000 bahts supplémentaires chaque fois que nous voulons quitter le pays ? (Pour les grands voyageurs, vous pouvez obtenir un permis à entrées multiples pour 3 800 bahts.) Y a-t-il d’autres pays qui font cela ? Pour moi, cela ressemble beaucoup à une taxe sur les expatriés. Et l’année prochaine, ils veulent aussi nous imposer une taxe touristique. Où cela va-t-il s’arrêter ? Nous payons déjà des impôts sur notre salaire.

Assurance spéciale

Parlons aussi de l’assurance requise. La première chose que je veux souligner est que les Thaïlandais n’ont pas besoin de contracter une assurance spéciale pour revenir en Thaïlande à partir du 1er novembre. Ils bénéficieront d’un traitement gratuit à l’hôpital, ce qui me semble juste. Il est également juste de demander aux touristes de souscrire une assurance qui les couvre en cas de traitement Covid-19. (Soit dit en passant, cette assurance a été ramenée de 100 000 à 50 000 dollars). Mais ce qui me gêne, c’est que le gouvernement thaïlandais traite les expatriés comme des touristes. De nombreuses personnes comme moi cotisent mensuellement à la sécurité sociale (SSO). Nous payons également des impôts comme les Thaïlandais. Mais pour une raison quelconque, ils refusent de reconnaître notre SSO.

J’en ai parlé plusieurs fois au ministère des Affaires étrangères (MFA). Ils sont compréhensifs, car après tout, notre sécurité sociale nous permet de bénéficier de soins de santé illimités dans l’hôpital désigné. La même chose que pour les Thaïlandais. Alors, pourquoi ne pouvons-nous pas être traités comme des Thaïlandais ?

L’autre question qui a été soulevée concerne l’assurance privée dont bénéficient de nombreux expatriés. Plusieurs personnes m’ont dit qu’elles avaient demandé à leur compagnie d’assurance d’émettre une lettre indiquant qu’elle couvrirait le traitement Covid-19 à hauteur du montant nécessaire. La lettre doit également préciser que la police est renouvelée chaque année. Ce qui est très bien pour eux. Mais j’ai appelé ma compagnie d’assurance privée et ils ont simplement ri quand j’ai dit que j’avais besoin qu’ils écrivent une lettre indiquant que je suis couverte par la Covid-19 à hauteur de 1,6 million de bahts. Je sais que les hôpitaux peuvent être chers, mais pas à ce point. J’ai aussi une assurance Covid-19 de base que l’école a souscrite pour seulement 500 bahts, ce qui est plus que suffisant. Mais évidemment, cette couverture est loin d’atteindre 1,6 million de bahts.

Ma seule option est donc de souscrire une assurance supplémentaire pour ce court voyage aller-retour au Royaume-Uni. Mais je me heurte alors à un autre gros problème. Les touristes n’ont besoin d’une police d’assurance que pour la durée de leurs vacances, soit une semaine environ. Malheureusement pour moi, on m’a dit que la police devait correspondre à la durée restante de ma prolongation de séjour.

Remerciements à Michel Prévot