Nous reproduisons ici un extrait d’un article du Figaro, dont nous vous recommandons la lecture sur leur site.
La princesse Sirivannavari de Thaïlande : « Pour me lancer dans la mode, j’ai dû retirer ma couronne et apprendre comme les autres. »
Elle est l’une des filles du roi de Thaïlande, Maha Vajiralongkorn, et une créatrice de mode reconnue dans le monde entier. Nous avons rencontré la princesse Sirivannavari à Paris.
On nous fait attendre quelques instants avant de pouvoir pénétrer dans un élégant petit salon du premier étage des galeries Lafayette à Paris, pour rencontrer Sirivannavari Nariratana Rajakanya. Face à elle, on s’interroge. Comment doit-on saluer une princesse « en vrai » ? Il y a un sans doute un protocole ? Dans une demi-panique, on improvise une sorte de révérence un peu maladroite mais qui, sur le moment, me semble à propos. Nous nous installons chacune dans un canapé.
Sirivannavari, 38 ans, est une femme élégante, apprêtée, que l’on sent un peu fatiguée en ce jour d’inauguration du pop-up de sa marque éponyme dans le grand magasin parisien. Nous avons beau avoir presque le même âge, elle a les traits bien plus juvéniles. Mais son regard déterminé montre qu’elle a de l’expérience. Car la princesse de Thaïlande n’est pas devenue créatrice de mode sur un coup de tête. Elle a construit sa marque en prenant son temps, en commençant à 18 ans. Cela fait donc vingt ans qu’elle navigue dans l’industrie, entre son pays natal et l’Europe. « Je me suis d’abord intéressée à la peinture, le collage et la gravure, avant de voir en la mode une forme d’art mouvant, vivant. Je me suis lancée très jeune, avec le soutien de ma famille. Mon père m’a conseillé de venir étudier en France, alors que je songeais plus à l’Italie. »
L’intégralité est à retrouver sur le site lefigaro.fr.
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