Le Pol Col Anek Taosuparb, commandant adjoint de la Division de la répression du crime, a déclaré aux médias samedi soir que des accusations de meurtre avaient été portées par la police contre Sararat Rangsiwuthaporn, âgée de 36 ans, en relation avec la mort de huit personnes, qui auraient été empoisonnées au cyanure.

La police depuis enquête sur des virements d’argent sur les comptes bancaires de Sararat, la meurtrière en série présumée. Après un examen des comptes bancaires, la police a révélé que jusqu’à 20 personnes sont mortes après lui avoir transféré des sommes importantes au cours des deux dernières années.

Parmi les personnes décédées figuraient les 13 qui ont déjà été identifiées comme d’éventuelles victimes.

L’arrestation fait suite à une plainte déposée auprès de la police de la Crime Suppression Division (CSD) par la mère et la sœur aînée de Siriporn “Koy” Khanwong, 32 ans, originaire de Kanchanaburi.

Mme Siriporn, 32 ans, membre d’un système de prêt d’argent “partagé”, s’était rendu avec Sararat et d’autres personnes dans le district de Ban Pong, à Ratchaburi, pour relâcher des poissons dans la rivière Mae Klong avec le suspect, dans le cadre d’un rituel de louange. Elle s’est effondrée sur le quai et son corps a été envoyé à l’Institut de médecine légale de l’hôpital général de la police pour une autopsie qui a confirmé la présence de cyanure.

La confirmation de la présence de métabolites de cyanure dans le corps de Siriporn et de sa relation avec Sararat a fourni à la police sa première piste importante, qui a conduit à l’arrestation du suspect le 25 avril et à une enquête prolongée, qui a permis de découvrir une série de morts suspectes, toutes liées au suspect, selon la police.

Selon le CSD, toutes les victimes décédées étaient liées à Sararat par des transactions financières dans le cadre du programme “share”, des hypothèques sur des voitures et des terrains et d’autres emprunts.