Le nouveau président de la Chambre des représentants a déclaré qu’il ne savait pas combien de fois le vote pour l’élection du Premier ministre pourrait être répété si le leader du parti Move Forward, Pita Limjaroenrat, ne recevait pas le soutien nécessaire au premier essai. L’élection aura lieu le 13 juillet.
Wan Muhamad Noor Matha a déclaré avant d’être élu au poste de président de la Chambre mardi 4 juillet que les huit alliés de la coalition soutiendraient Pita, mais si ce dernier ne reçoit pas un vote majoritaire lors d’une séance combinée des députés et des sénateurs, sa nomination ne pourrait être répétée plusieurs fois.
Le chef du parti Pheu Thai, principal partenaire de Move Forward au sein de la coalition, a également déclaré que le vote pour le futur premier ministre thaïlandais, attendu dans environ deux semaines, pourrait être très imprévisible.
Les partis de la coalition représentent 312 des 500 membres de la Chambre des représentants. Un candidat au poste de premier ministre doit obtenir le soutien combiné de la majorité des 500 députés et des 250 sénateurs nommés, soit 376 voix.
Move Forward et ses partisans ont tenté d’obtenir les 64 voix supplémentaires dont ils ont besoin en s’adressant aux sénateurs. Les observateurs politiques estiment que la tâche est ardue, étant donné que tous les sénateurs ont été nommés par le premier ministre sortant et ancien chef du coup d’État, Prayut Chan-o-cha.
Ils comptent dans leurs rangs plus de 110 militaires et policiers en activité, et la plupart des personnes nommées ont tendance à être assez conservatrices. Nombreux sont ceux qui ont exprimé des réserves quant à la détermination de Move Forward à modifier la loi de lèse-majesté.
Le président du Parlement thaïlandais ne peut pas continuer à proposer la même candidature, a déclaré Wan Muhamad, dont le parti Prachachat est membre de la coalition.
