Le délit de lèse majesté interdit, en Thaïlande, toute enquête sur la monarchie. Changement de taille depuis le début des manifestations démocratiques toutefois: les interrogations publiques ne sont désormais plus complètement taboues et la presse asiatique s’en fait aussi l’écho. Dans son édition du 2 décembre, le South China Morning Post s’interroge sur les relations, au sein du Palais royal, entre la reine Suthida et la première concubine du souverain, Sineenat Wongvajirapakdi.

Le mois dernier, lorsque le roi Maha Vajiralongkorn de Thaïlande a salué des milliers de partisans lors d’un rassemblement pro-monarchie à Bangkok, les caméras ont fait un zoom sur lui et sur la reine Suthida en train de faire des signes et de rayonner devant des fidèles portant des drapeaux et les portraits du couple royal.

Le South China Morning Post a relevé que la concubine royale Sineenat Wongvajirapakdi était également dans la foule, marquant son retour sur le devant de la scène après presque un an de bannissement pour déloyauté.

Depuis sa réintégration en septembre, elle a effectué une tournée des provinces thaïlandaises dans le cadre d’une campagne de relations publiques. Le 1er novembre dernier, Sineenat a été photographiée rayonnante alors qu’elle saluait les supporters de la monarchie d’une manière qui n’est pas habituellement adoptée par la famille royale, notamment en posant pour les photos et en serrant la main des fans.

Remerciements à Philippe Bergues

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