Home Thaïlande Politique THAÏLANDE – POLITIQUE: Le ministre, les courbettes, le Covid et les policiers…

THAÏLANDE – POLITIQUE: Le ministre, les courbettes, le Covid et les policiers…

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 02/06/2021
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Le vice-ministre de l’Agriculture et des Coopératives, Thamanat Prompow, a nié avoir obligé un officier de police à se prosterner devant lui après une dispute avec un membre de son entourage. Le ministre répondait à des rumeurs selon lesquelles les personnes qui l’escortaient se seraient disputées avec un officier de police du Parlement ce lundi, lors de l’ouverture de la session de la Chambre pour délibérer du projet de budget.

 

À l’arrivée du vice-ministre Thamanat et de son équipe, le policier leur aurait refusé l’entrée, appliquant le règlement de santé publique qui limite à un seul le nombre d’accompagnateurs d’un ministre.

 

Il a été signalé que le vice-ministre était contrarié et a ensuite appelé un directeur lié à la sécurité du Parlement pour le rencontrer. Il a réprimandé le directeur pour ne pas l’avoir traité, lui et son équipe, avec dignité et a demandé au policier de se prosterner devant lui en signe de pénitence.

 

Thamanat a déclaré mardi qu’il n’était accompagné que de deux personnes lorsqu’il s’est présenté à la réunion parlementaire. Il a admis que le policier et son équipe s’étaient alors disputés, mais a précisé que cela ne s’était produit qu’après que le policier a adopté un ton ferme.

 

Mise au clair

 

Il a ajouté qu’il a ensuite rencontré l’officier concerné et le directeur de la sécurité du Parlement, avec qui il a mis les choses au clair. Le policier et son équipe se sont alors excusés mutuellement avec un wai.

 

Thamanat a insisté sur le fait que le policier ne s’est pas prosterné devant lui, ajoutant : “Se prosterner aurait été une réaction excessive”.

 

Il a insisté sur le fait que si quelqu’un avait été victime d’une agression, c’était lui et son équipe, disant qu’il était souvent conscient que les gens le regardaient avec méfiance et supposaient qu’il était l’agresseur à chaque fois qu’il y avait des frictions.

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