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THAÏLANDE – POLITIQUE : Le Pheu Thai, leader potentiel d’une future coalition ?

Date de publication : 15/07/2023
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Pheu Thai assemblée nationale

 

Le parti Pheu Thai a de bonnes chances de devenir le leader d’une nouvelle coalition si le parti Move Forward (MFP) et son leader, Pita Limjaroenrat, ne parviennent pas à remporter la sélection parlementaire du nouveau premier ministre. Les experts thaïlandais avancent de plus en plus ce scénario…

 

En tant que deuxième parti ayant le plus grand nombre de sièges à la Chambre, le Pheu Thai sera en mesure de justifier sa décision de prendre la relève du MFP et de former une nouvelle coalition, éventuellement avec d’autres grands partis en dehors de l’alliance dirigée par le MFP.

 

L’alliance actuelle comprend huit partis, dont le Pheu Thai.

 

Si Pita échoue à plusieurs reprises à remporter le vote pour le poste de premier ministre, le Pheu Thai pourrait avoir à décider s’il doit rester dans l’alliance dirigée par le MFP ou changer de camp pour former une nouvelle alliance avec des partis tels que Bhumjaithai ou Palang Pracharath.

 

Si le Pheu Thai choisit de rester dans la même alliance politique mais saisit l’occasion de désigner son candidat au poste de premier ministre lors d’un nouveau vote, le parti pourrait ne pas obtenir suffisamment de voix au Sénat également.

 

Quant à la possibilité que les partisans du MFP descendent dans la rue après l’échec de Pita lors du vote du 13 juillet, cela semble peu probable à ce stade, Pita ayant la possibilité de briguer à nouveau le poste de premier ministre thaïlandais.

 

Le débat du 15 juillet, avant que les députés et les sénateurs ne votent sur Pita – l’unique candidat à la sélection parlementaire pour le poste – n’a en fait servi à rien puisque ceux qui ont voté avaient déjà apparemment pris leur décision.

 

D’autres universitaires spécialisés en sciences politiques ont fait écho à l’opinion de Olarn, notamment Wanwichit Boonprong de l’université de Rangsit, Stithorn Thananithichot de l’institut du roi Prajadhipok et Thanaporn Sriyakul de l’université de Kasetsart.

 

Ils partagent le même point de vue que les sénateurs qui se sont abstenus ou ont voté non lors du vote de jeudi, affirmant que la position du MFP contre l’article 112 du code pénal, ou loi sur la lèse-majesté, était la raison pour laquelle ils ne soutiendraient pas Pita en tant que nouveau premier ministre du pays. En outre, les universitaires ont estimé que Pita et le MFP n’avaient pas la possibilité de revenir sur leur position concernant l’article 112 après en avoir fait un élément clé de leur campagne électorale.

 

Cet après-midi, Pita, a déclaré dans une vidéo préenregistrée qu’il était prêt à soutenir le Parti Pheu Thai pour la nomination de son candidat au Premier ministre s’il n’était pas choisi par le Parlement le 19 juillet.

 

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