Home Accueil THAÏLANDE – POLITIQUE : Les leaders pro-démocratie thaïlandais retournent à la case prison

THAÏLANDE – POLITIQUE : Les leaders pro-démocratie thaïlandais retournent à la case prison

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 11/08/2021
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Ils ont de nouveau formulé leurs demandes de réformes en Thaïlande, et les autorités n’ont pas tardé à réagir. Les leaders du mouvement pro-démocratique Arnon Nampa, Parit “Penguin” Chiwarak, Panupong Jadnok et Jatupat “Pai Dao Din” Boonpattararaksa ont de nouveau été arrêtés et emprisonnés pour avoir prétendument violé le décret d’urgence au début du mois.

 

Malgré la nouvelle détention de leurs dirigeants, le mouvement poursuit ses rassemblements au carrefour de Ratchaprasong

 

L’avocat des droits de l’homme Arnon s’était rendu lui même en début de semaine au poste de police de Pathumwan en réponse à son mandat d’arrêt. Il risque d’être arrêté pour avoir participé à un rassemblement devant le Bangkok Art and Culture Centre le 3 août.

 

Arnon a également été accusé de diffamation de la monarchie et de participation à un rassemblement illégal. Il nie toutes les accusations et déclare qu’il fournira une explication écrite dans 30 jours.

 

Lundi également, le tribunal provincial de Thanyaburi, à Pathum Thani, a déclaré Parit et Panupong coupables d’avoir organisé une manifestation illégale devant le bâtiment de la région 1 de la police des frontières, le 2 août. Le tribunal a refusé la libération sous caution des deux manifestants.

 

Le tribunal pénal a également révoqué la demande de libération sous caution de Parit, accusé de lèse-majesté.

 

Les demandes de libération sous caution déposées par Arnon et Panusaya Sithijirawattanakul seront examinées le 7 septembre.

 

Jatupat a également été arrêté lorsqu’il s’est rendu lundi au poste de police de Thung Song Hong à Bangkok pour reconnaître les accusations liées à un rassemblement organisé au poste le 3 août.

 

Il est accusé d’avoir organisé un rassemblement illégal et d’avoir endommagé des biens publics. Les manifestants avaient éclaboussé le bâtiment de peinture.

 

Jatupat a nié les accusations, mais a été placé en détention pour récidive. Il s’est également vu refuser la libération sous caution, le tribunal estimant qu’il violera à nouveau la loi s’il est libéré.

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