En 2023, les habitants de Bangkok ont respiré un air de bonne qualité seulement 31 jours, soit une baisse de 8,52% par rapport à l’année 2022. Cette situation préoccupante est révélée par une étude de Rocket Media Lab, basée sur les données de l’indice mondial de la qualité de l’air.

L’impact sur la santé est majeur. Le niveau moyen de PM2,5 à Bangkok l’année dernière équivalait à fumer 1 370 cigarettes par an, selon Berkeley Earth Institute. Les particules fines PM2,5, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns, peuvent pénétrer profondément dans les poumons et le système sanguin, provoquant des maladies respiratoires, des maladies cardiaques et des cancers.

La pollution atmosphérique à Bangkok est principalement due aux incendies de forêt, aux brûlages en plein air, à la circulation et aux émissions industrielles.

Face à l’urgence de la situation, les autorités thaïlandaises s’activent. Le mois dernier, le gouvernement thaïlandais a donné son accord préliminaire au projet de loi sur la qualité de l’air proposé par le ministère des ressources naturelles et de l’environnement.

En attendant des solutions à long terme, il est important de sensibiliser la population aux dangers de la pollution atmosphérique et de promouvoir des comportements plus responsables.

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