La porte-parole adjointe du gouvernement, Radklao Inthawong Suwankiri, a reconnu ce dimanche avoir fourni des informations inexactes au public concernant la quantité de gisements de lithium découverts sur les sites miniers de Phang Nga.

Initialement, le gouvernement thaïlandais avait annoncé que les deux sites miniers situés dans la province de Phang Nga, dans le sud du pays, contenaient des réserves estimées à 14,8 millions de tonnes de lithium. Ce chiffre faisait de la Thaïlande le troisième pays au monde pour ses réserves de lithium, derrière la Bolivie et l’Argentine.

Cependant, Radklao Inthawong Suwankiri a précisé que le chiffre de 14,8 millions de tonnes concerne en réalité la quantité de lépidolite, une ressource minérale trouvée sur les sites, avec une teneur moyenne en oxyde de lithium de 0,45 %.

Une fois perfectionnés, ces sites ont donc le potentiel de produire suffisamment de matières premières pour produire des batteries lithium-ion pour au moins 1 million d’unités de véhicules électriques de 50 kWh.

Cette correction des informations fournies par le gouvernement thaïlandais est une déception pour les potentiels investisseurs qui avaient vu dans la découverte de ces gisements une opportunité de croissance importante pour le pays.

Néanmoins, les réserves de lépidolite découvertes en Thaïlande restent importantes et pourraient permettre au pays de se positionner comme un acteur majeur de la production de batteries lithium-ion pour véhicules électriques.

Le gouvernement thaïlandais a annoncé qu’il allait poursuivre ses recherches sur les sites miniers de Phang Nga afin d’évaluer leur potentiel réel.

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