Le gouvernement thaïlandais a ajouté des services de prévention des avortements dangereux au système médical thaïlandais, afin d’aider les femmes thaïlandaises de tous âges qui jugent nécessaire d’interrompre leur grossesse.

Rachada Dhnadirek, porte-parole adjointe du gouvernement thaïlandais, a déclaré que le gouvernement était conscient du problème des grossesses non planifiées ou non voulues. Un nombre considérable de femmes enceintes ont été contraintes de mettre fin à leur grossesse, avec le danger inhérent à un avortement non sécurisé.

Le bureau national de sécurité sanitaire (NSHO) a donc ajouté des services de prévention des avortements à risque au système de santé, afin de veiller à la sécurité des femmes de tous âges et de tous les régimes de soins de santé qui doivent interrompre une grossesse. Ces services comprenaient à la fois des médicaments et des procédures chirurgicales.

Il y a 144 centre de service enregistrées auprès du ministère thaïlandais de la Santé qui fournissent des services d’avortement dans 23 provinces.

L’interruption de grossesse pour les femmes enceintes de 12 à 20 semaines est conforme à la section 305 du code pénal, qui réglemente l’avortement. Elle a été publiée dans le Royal Gazette le 26 septembre et entre en vigueur 30 jours après la publication de l’avis.

Mme Rachada a déclaré que le NHSO avait compilé des informations sur les services visant à prévenir les avortements de grossesse à risque. Au cours de cette année fiscale, un total de 12 544 femmes enceintes ont été prises en charge. Pour prévenir les grossesses non désirées ainsi que les grossesses non désirées chez les adolescentes, le fonds de soins de santé de la carte d’or a fourni des prestations couvrant les services de contraception semi-permanente tels que l’insertion de dispositifs intra-utérins, les implants contraceptifs pour les femmes après l’interruption de leur grossesse.