Notre collègue Marc Mangin a longtemps arpenté l’Asie du Sud-Est, où il continue d’avoir des attaches. La preuve ? Sa compagne vietnamienne avec laquelle il a eu l’an dernier un enfant. Problème: la pandémie de Covid-19 les a séparé. Et rien ne semble faire fléchir l’administration française. D’où son idée, provocatrice à souhait: raconter ses déboires dans un blog intitulé «les franquignols». Tout, promet il, est vrai. La prose est méchante. La colère affleure. D’autres ont sans doute ce type d’histoires à partager…

Nous reproduisons ici la présentation des «Franquignols» par Marc Mangin

Amies, amis,

Ceux qui me suivent sur les réseaux asociaux le savent : depuis mars, la fermeture des frontières m’empêche de rejoindre ma compagne et nos enfants, dont la petite Louise qui vient de fêter son premier anniversaire.

Après avoir cherché, pendant cinq mois, à convaincre les autorités vietnamiennes de me laisser rentrer au Viêt-nam, je me suis tourné vers les autorités françaises pour qu’elles laissent Tiên, ma compagne, Huy, son garçon de 6 ans, et Louise me rejoindre le temps que la raison reprenne le dessus.

Mur de bêtises

Depuis le mois d’août, je me heurte au mur de bêtises que les robots obéissants formés par l’ENA dressent patiemment jour après jour. Soupçonné d’organiser une filière d’immigration clandestine, soupçonné de trafic d’enfant… le consulat à Saïgon et l’ambassade à Hanoï multiplient les obstacles pour empêcher nos retrouvailles. Ils me demandent de refaire des papiers, en exigent qui n’existent pas… Et puis ce regard sur Tiên. Une Asiatique avec un Occidental est nécessairement une pute ; alors quand s’y ajoute une importante différence d’âge, il n’y a plus de retenue.

J’ai donc décidé de raconter cette histoire par le menu – avec les noms des protagonistes – et, sans attendre de la publier, de la rendre publique sur un blog. L’ouvrage paraîtra pendant l’hiver 2022. Vous pouvez vous y abonner (je ne pense pas relancer par courriel) et commenter. Faire suivre également.

La France des franquignols, c’est maintenant. C’est leur prrrrrrooooojet !

Bonne lecture

Le lien pour consulter les «franquignols», cliquez ici.

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