Le régime militaire birman et les groupes ethniques prévoient de transférer à la Thaïlande 10 000 individus impliqués dans des réseaux de fraude liés aux centres d’appels, selon le ministre thaïlandais de la Défense Phumtham Wechayachai.
Un transfert progressif des suspects
Les 10 000 personnes concernées incluent à la fois des victimes de la traite humaine, piégées par des réseaux criminels, et des individus qui ont volontairement rejoint ces organisations. Le gouvernement thaïlandais prévoit d’accueillir ces transferts par groupes d’environ 500 personnes.
Cette initiative fait suite à la remise, ce jour, de 261 individus par l’Armée bouddhiste démocratique karen (DKBA) aux autorités thaïlandaises. Selon Phumtham, les autorités examineront chaque personne via le Mécanisme national d’orientation (NRM) avant de collaborer avec leurs ambassades pour organiser leur rapatriement.
Les 260 étrangers remis par la DKBA venaient de 20 pays, dont le Bangladesh (2), le Brésil (2), le Burundi (2), le Cambodge (1), la Chine (10), l’Éthiopie (138), le Ghana (1), l’Inde (1), l’Indonésie, le Kenya (23), le Laos (6), la Malaisie (15), le Népal (7), le Nigeria (1), le Pakistan (12), les Philippines (16), le Sri Lanka (1), Taïwan (7), la Tanzanie (1) et l’Ouganda (6).
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