Gavroche a sélectionné pour vous quelques nouvelles saillantes au Cambodge durant cette semaine écoulée. Un survol de l’actualité indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à ce pays d’Asie du Sud-Est.
France
L’ancienne Miss France et ambassadrice de l’UNICEF France, Élodie Gossuin, s’est rendue au Cambodge pour évaluer l’impact croissant du changement climatique sur les enfants et découvrir les actions concrètes menées par l’UNICEF et ses partenaires. Lors de sa visite dans la province de Siem Reap et la région du Tonlé Sap, elle a rencontré des familles et observé des initiatives innovantes assurant l’accès à l’éducation, aux soins et à l’eau potable malgré les aléas climatiques. Classé 46e sur 163 pays au classement de l’Indice de risque climatique pour les enfants, le Cambodge compte près de deux millions d’enfants exposés aux menaces environnementales.
Politique, Diplomatie
Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a ordonné la mobilisation de troupes supplémentaires à la frontière avec la Thaïlande, selon Jean François Tan, ministre délégué auprès du Premier ministre. Depuis Tokyo, Hun Manet a suivi de près les affrontements armés survenus dans la zone frontalière et a activé le plan de réserve de l’armée pour garantir l’intégrité territoriale du Cambodge. Lors d’une conférence de presse, M. Tan a indiqué que la situation est désormais revenue au calme.
L’ancien Premier ministre cambodgien, Hun Sen, a réaffirmé que le territoire surnommé le « Triangle d’Émeraude » appartient au Cambodge et a proposé que les deux pays, la Thaïlande et le Cambodge, soumettent des cartes internationalement reconnues à la Cour Internationale de Justice de La Haye pour résoudre le différend. Cette déclaration intervient après un bref affrontement frontalier le 28 mai dans la zone de Mum Bei, province de Preah Vihear, qui a coûté la vie à un soldat cambodgien et a conduit à l’envoi de troupes supplémentaires par les deux nations. Hun Sen, désormais président du Sénat, a rappelé que les troupes cambodgiennes sont stationnées dans cette zone depuis avant l’Accord de paix de Paris en 1991, suggérant que l’Office Provisoire des Nations Unies au Cambodge (APRONUC) pourrait témoigner en leur faveur.
Le porte-parole du Bureau du Premier ministre, Jirayu Huangsub, a démenti le 31 mai les rumeurs de fermeture des postes-frontières entre la Thaïlande et le Cambodge. Il a confirmé que la Première ministre thaïlandaise, Paetongtarn Shinawatra, surveille attentivement la situation et reçoit des rapports des agences de sécurité et des autorités compétentes. Les activités commerciales et transfrontalières se poursuivent normalement à tous les points de passage, et les échanges de marchandises de la Thaïlande vers le Cambodge sont actifs.
Le gouvernement cambodgien a annoncé que le nouvel aéroport international de Techo commencera ses opérations le 9 septembre, sans toutefois fournir d’explication pour ce nouveau report. Initialement, une ouverture le 10 juin était envisagée, sous réserve de la finalisation des inspections et audits prévus fin mai ou début juin. Une directive du Premier ministre Hun Manet, datée du 21 mai et signée par le ministre en charge du secrétariat à l’aviation, a officialisé cette nouvelle date. Une cérémonie d’inauguration, présidée par le Premier ministre, est prévue le 20 octobre. Cette nouvelle infrastructure, construite pour un investissement estimé à 1,5 milliard de dollars, remplacera l’aéroport international de Phnom Penh, vieux de près de 70 ans.
Un responsable de l’opposition cambodgienne appelle le gouvernement à porter plainte contre la Thaïlande devant la justice internationale, dénonçant l’inefficacité des négociations bilatérales sur le différend territorial autour de la zone dite « Mum 3 », en cours depuis 25 ans. Selon lui, continuer ces discussions sans résultat risque d’entraîner une nouvelle escalade militaire et la perte de territoires cambodgiens. Il propose que Phnom Penh saisisse la Cour internationale, à l’image du dossier du temple de Preah Vihear, afin de régler définitivement le conflit.
Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a encouragé les investisseurs japonais à saisir les nombreux avantages fiscaux offerts par le Cambodge, lors d’un forum d’affaires à Tokyo le 29 mai 2025. Il a souligné les accords de libre-échange signés par le pays, notamment avec la Chine, la Corée du Sud et l’Union européenne, ainsi que les préférences tarifaires accordées par les États-Unis et l’UE. Hun Manet a insisté sur la stabilité politique et l’accès à un large marché régional via l’ASEAN et le RCEP comme facteurs clés pour attirer les investissements étrangers. Par ailleurs, des voix appellent le gouvernement à intensifier la lutte contre la corruption et à renforcer les droits fondamentaux pour renforcer la confiance des investisseurs.
Le président du Sénat cambodgien, Hun Sen, a déclaré que le Cambodge souhaite que la situation aux frontières avec la Thaïlande revienne à son état d’origine. Il a néanmoins souligné que son pays s’est préparé militairement pour défendre sa souveraineté territoriale face à toute violation. Hun Sen a précisé que les forces déployées ne visent pas le conflit, mais constituent une mesure préventive en cas de provocations. Il espère que les tensions actuelles ne s’étendront pas à d’autres zones frontalières ni ne perturberont la coopération bilatérale dans les domaines économique, commercial, touristique ou militaire.
Économie
Le régulateur de la bourse cambodgienne (SERC) prépare l’introduction de titres de créances dédiés aux infrastructures, afin de faciliter le financement des projets du secteur. Avec l’appui technique du Partenariat Cambodge-Australie pour un développement économique résilient (CAPRED), un cadre réglementaire a été élaboré pour encadrer ces émissions, qui seront négociées sur la bourse nationale (CSX). Lancée en 2012, la CSX compte aujourd’hui 25 sociétés cotées, avec une capitalisation de 549 millions de dollars (avril 2025). Le Cambodge vise à mobiliser des fonds pour ses 174 projets prioritaires d’infrastructures, nécessitant environ 36,7 milliards de dollars d’ici 2033.
Le parlement cambodgien a adopté une loi garantissant l’État pour 24 sociétés d’investissement dans le secteur de l’énergie, principalement axée sur le développement des énergies renouvelables. Les projets soutenus incluent des centrales solaires (1 990 MW), éoliennes (900 MW), hydroélectriques (110 MW), une centrale de pompage-turbinage (1 000 MW), ainsi que du gaz naturel (900 MW) et de la biomasse (50 MW), accompagnés de systèmes de stockage d’énergie (1 000 MW). Dans le cadre de son engagement environnemental, le Cambodge renonce au charbon, y compris pour l’électricité importée du Laos, misant sur les énergies propres pour éviter une pénurie électrique prévue entre 2025 et 2028. Le succès de cette transition dépendra de la mobilisation d’investissements durables et du renforcement du cadre réglementaire.
Le 27 mai, Air Cambodia a réceptionné son premier ATR 72-600, portant à six le nombre de ces appareils dans sa flotte, avec deux autres livraisons prévues en octobre et novembre. Ces avions turbopropulseurs, plus modernes et économes en carburant de 20 à 30 %, seront utilisés sur les vols intérieurs et régionaux, mieux adaptés aux trajets de moins de deux heures. Les ATR sont loués auprès du chinois HNCAL, dont la maison mère détient 28 % du capital d’Air Cambodia. Par ailleurs, la compagnie prévoit d’introduire des Airbus A320 et d’autres avions pour desservir des destinations plus lointaines. Sur les quatre premiers mois de 2025, les trois aéroports internationaux du pays ont enregistré une hausse de 17 % des mouvements aériens et de 8 % du fret.
Au premier trimestre 2025, le gouvernement cambodgien a conclu de nouveaux accords de prêts concessionnels d’un montant proche de 79 millions de dollars avec ses partenaires de développement, destinés à financer des secteurs prioritaires. Ces emprunts portent la dette publique totale du Royaume à plus de 12 milliards de dollars. Selon le Bulletin statistique de la dette publique cambodgienne, ces accords représentent environ 3 % du plafond d’endettement autorisé, fixé à 2 milliards de DTS (droits de tirage spéciaux). Malgré ces engagements, le ministre de l’Économie et des Finances, Aun Pornmoniroth, a assuré que la dette publique reste gérable, durable et à faible risque, grâce à une gestion rigoureuse et des politiques claires.
Le Département Général des Douanes et Accises du Cambodge (GDCE) a renforcé depuis le 27 mai ses contrôles sur l’importation des produits finis et semi-finis destinés aux Projets d’Investissement Qualifiés (PIQ), afin d’éviter leur réexportation illégale, notamment vers les États-Unis. Une inspection physique stricte des intrants est désormais systématique, avec saisie des marchandises en cas d’infraction et poursuites engagées. Les importations conformes bénéficieront en revanche de procédures simplifiées pour soutenir la production locale. L’Association TAFTAC a rappelé à ses membres l’interdiction d’importer ces produits sans autorisation via le dispositif d’arrangement de traitement externe.
Au premier trimestre 2025, les résultats des deux ports publics cambodgiens cotés en bourse affichent des trajectoires opposées. Le Port Autonome de Sihanoukville (PAS) a vu son bénéfice net chuter de 68 %, à 2,62 millions de dollars, pénalisé par des pertes de change liées à la faiblesse du yen japonais. En revanche, le Port Autonome de Phnom Penh (PPAP) a enregistré un bénéfice net en forte hausse de 134 %, à 3,6 millions de dollars, porté par une optimisation des services portuaires. Ces performances contrastées illustrent les défis et opportunités distincts des deux principaux ports cambodgiens.
Société
Le Cambodge se prépare à célébrer la Journée nationale et mondiale de l’environnement le 5 juin, sous le thème « Vaincre la pollution plastique », rejoignant ainsi un effort mondial pour aborder l’un des défis environnementaux les plus pressants de notre époque. La Journée mondiale de l’environnement, créée par les Nations Unies en 1972 et coordonnée par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), est devenue la plus grande plateforme mondiale de sensibilisation à l’environnement, impliquant plus de 150 pays chaque année. L’édition 2025 met en lumière la pollution plastique, une crise mondiale grandissante causée par la production massive de plastique, dont la durabilité et la polyvalence le transforment en un polluant persistant dans les écosystèmes naturels. Chaque année, plus de 400 millions de tonnes de déchets plastiques sont produites dans le monde, dont une estimation de 75 à 199 millions de tonnes finissent dans les océans.
Au cours des cinq premiers mois de 2025, le Cambodge a déploré 20 victimes liées aux mines terrestres et restes explosifs de guerre, soit une baisse de 33 % par rapport à la même période en 2024. Parmi ces victimes, six ont perdu la vie et plusieurs enfants sont concernés. Par ailleurs, la Turquie a exprimé son souhait de soutenir l’assistance aux victimes, notamment en fournissant des prothèses, à l’issue d’une rencontre entre représentants turcs et l’Autorité cambodgienne de l’action contre les mines (CMAA). La CMAA poursuit ses opérations de déminage et d’accompagnement via un réseau de centres de rééducation et de bénévoles.
Le Cambodge a réaffirmé son engagement en matière de sécurité alimentaire lors de deux ateliers nationaux tenus à Phnom Penh cette semaine, organisés par le ministère de l’Industrie avec le soutien de la FAO dans le cadre du projet Codex Trust Fund 2024-2026. Ces rencontres visent à renforcer la participation du pays à la Commission du Codex Alimentarius, qui établit des normes internationales pour la sécurité et le commerce équitable des aliments. Un événement de haut niveau a réuni le 27 mai des décideurs pour souligner l’importance d’intégrer ces normes dans les politiques nationales, suivi d’un atelier technique destiné à préparer les experts cambodgiens à contribuer activement à l’élaboration des standards internationaux.
Le Cambodge fait face à une résurgence inquiétante de la rougeole, avec 2 150 cas confirmés entre janvier et avril, un des chiffres les plus élevés de ces dernières années. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’UNICEF et Gavi, l’Alliance du vaccin, ont conjointement alerté sur la baisse de la couverture vaccinale et l’hésitation croissante face aux vaccins, menaçant la santé de millions d’enfants, particulièrement dans les communautés vulnérables et mal desservies. Le Dr Saia Ma’u Piukala, directeur régional de l’OMS pour le Pacifique occidental, a qualifié cette augmentation de « signal d’alarme » pour les gouvernements, soulignant que des enfants sont laissés pour compte car ils n’ont pas reçu de vaccins de routine. Le Cambodge, aux côtés du Vietnam (plus de 81 000 cas suspects) et de la Mongolie (près de 2 700 cas), connaît une forte augmentation des cas de rougeole.
La Walk Street de Phnom Penh, une zone piétonne très appréciée le week-end, sera officiellement inaugurée le 21 juin par le Premier ministre Hun Manet, après une période d’essai de quatre mois qui a rencontré un succès considérable. L’annonce a été faite lors d’une réunion préparatoire présidée par le gouverneur de Phnom Penh, Khuong Sreng, qui a souligné la transformation réussie d’une partie du quai Sisowath en un espace public animé chaque week-end. La Walk Street est ouverte tous les samedis et dimanches de 18h à 20h. Elle s’étend de la rue 94 à l’entrée du Palais Royal dans le district de Daun Penh. Depuis son lancement, cette zone piétonne a attiré des milliers de locaux et de touristes chaque week-end, offrant une ambiance familiale avec des vendeurs de nourriture, des spectacles et des activités culturelles.
Tourisme, Culture
Le ministre cambodgien du Tourisme, Huot Hak, a récemment inspecté la cascade de Chreav, située dans la province de Kampong Speu, accompagnée d’une délégation. Ce site d’écotourisme, avec sa chute d’eau de 150 mètres au cœur de la chaîne de l’Oral, est reconnu pour sa nature préservée et sa biodiversité riche. Lors de sa visite, le ministre a également échangé avec 20 étudiants en tourisme et hôtellerie. La cascade de Chreav attire déjà de nombreux visiteurs grâce à ses possibilités de baignade, loisirs, camping et immersion dans un environnement naturel exceptionnel, particulièrement apprécié durant la saison verte.
Le Cambodge abrite moins de 100 canards à ailes blanches, sur une population mondiale estimée à seulement 800 individus. Une récente enquête de terrain de trois jours, menée par Sam Veasna Conservation Tours en collaboration avec la Wildlife Conservation Society (WCS) dans le sanctuaire de vie sauvage de Kulen Promtep (province de Preah Vihear) du 21 au 23 mai, n’a permis d’observer qu’un seul individu. Bien que l’observation directe ait été difficile, la mission a confirmé qu’au moins un canard à ailes blanches (Anas scutulata) continue de fréquenter son site de repos traditionnel, soulignant l’importance vitale des grands arbres Chhertheal le long des rivières pour cet oiseau en danger critique d’extinction. Ces canards habitent les forêts tropicales avec des cours d’eau lents et préfèrent les zones humides calmes pour se nourrir.
Les responsables de la zone de conservation des dauphins de l’Irrawaddy de Kampi, dans la province de Kratie, rapportent une excellente nouvelle : le déclin des activités de pêche illégale a entraîné une augmentation de la population de dauphins. Cette année, de nouvelles naissances ont été enregistrées sans aucun décès, ce qui représente un succès notable pour les efforts de conservation. Mok Ponlok, directeur provincial de l’Administration des pêches (FiA) de Kratie, a partagé cette information lors d’une réunion avec les gardes fluviaux. Au cours des cinq premiers mois de 2025, les actions d’application de la loi dans la zone de Kampi ont abouti à la saisie de trois vedettes, 30 engins de pêche à l’électrochoc illégaux, du matériel électrique et 136 filets maillants illégaux. De plus, 17 sommations ont été émises à l’encontre de personnes pratiquant la pêche à l’électrochoc et 31 pêcheurs ont été sensibilisés à la législation en vigueur.
Lors d’une conférence de presse le 27 mai, Long Kosal, directeur général adjoint de l’Autorité Nationale APSARA (ANA), a présenté les réalisations de l’organisation au cours des 30 dernières années, mettant l’accent sur la conservation des temples du Parc archéologique d’Angkor. Il a souligné que depuis sa création en 1995, Angkor n’a jamais été abandonné, témoignant d’un engagement constant envers ce patrimoine inestimable. Parmi les succès clés, il a cité la conservation des temples anciens, la recherche archéologique, la formation des ressources humaines, la coopération internationale, et le développement touristique et culturel. Kosal a également mentionné la gestion réussie des ressources en eau et forestières, le développement des infrastructures, l’aménagement du territoire dans le parc, la préservation du patrimoine urbain et la protection d’autres sites archéologiques dans la province de Siem Reap.
Le président de la Siem Reap Tourism Club Association, Kao Philip, a appelé à innover dans les produits touristiques et à améliorer la connectivité avec le nouvel aéroport international pour soutenir un tourisme durable dans la province. Lors d’une conférence de presse le 27 mai, il a souligné que des sites comme Phnom Kulen et Kampong Phluk, encore peu développés, pourraient offrir des expériences plus longues et diversifiées aux visiteurs. Il a également salué les améliorations des infrastructures routières pendant la pandémie, tout en insistant sur l’urgence de mieux relier l’aéroport à la ville. Selon le Département provincial du tourisme, Siem Reap a accueilli 806 631 touristes au premier trimestre 2025, en baisse de 14,16 % sur un an.
Le Cambodge et la Chine se sont de nouveau engagés à renforcer leurs liens touristiques, notamment en augmentant le nombre de vols directs entre les deux pays. Cet engagement a été réaffirmé lors d’une rencontre le 27 mai entre le Premier ministre cambodgien, Hun Manet, et le Premier ministre chinois, Li Qiang, en marge du 46e Sommet de l’ASEAN à Kuala Lumpur. Les deux dirigeants ont salué le renforcement continu des relations bilatérales, désormais qualifiées de « Communauté Cambodge-Chine avec un avenir partagé en toutes saisons dans la nouvelle ère ». Ils ont également convenu de renforcer la coopération dans des secteurs clés tels que l’économie, le commerce, l’investissement, la défense et la sécurité, l’éducation, la technologie, l’industrie et l’agriculture, notamment à travers le « Couloir de développement industriel » et le « Couloir poisson et riz ». Les efforts pour dynamiser le tourisme portent leurs fruits, puisque le Cambodge a accueilli plus de 380 000 touristes chinois au cours des quatre premiers mois de 2025.
Air Cambodia a relancé depuis le 22 mai ses vols entre Sihanoukville et Bangkok, opérant cette liaison deux fois par semaine, les jeudis et dimanches, avec un Airbus A320 de 180 places. Si la compagnie assure déjà des vols quotidiens sur la très concurrentielle route Phnom Penh-Bangkok, elle est actuellement la seule à proposer un service direct entre Bangkok et la ville portuaire de Sihanoukville. Cette dernière constitue une porte d’entrée vers les îles touristiques du golfe de Thaïlande, notamment Koh Rong. Cette nouvelle liaison vise à faciliter les déplacements des voyageurs vers ces destinations de vacances, renforçant ainsi le tourisme et les échanges culturels entre Cambodge et Thaïlande. Les vols quittent Sihanoukville (KOS) à 12h20 pour arriver à Bangkok (BKK) à 13h35, et décollent de Bangkok à 10h20 pour atterrir à Sihanoukville à 13h35.
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