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Jordan Bardella a un problème nommé Marine Le Pen. Comment exister lorsque celle qui vous a tout donné promet de continuer à vous materner? Le président du Rassemblement national est, au fond, un «Tanguy» de la politique. Il occupe la place que lui concède la patronne de son camp, en promettant au passage de se montrer le plus obéissant possible. Premier ministre il sera, si Marine le décide. Candidat à la présidence de la République il deviendra, si Marine ne le peut pas. Le reste est à l’avenant: Jordan B. ne devrait pas publier un livre pour nous raconter ce que veulent les Français. Il ferait mieux, après nous avoir dit «Ce qu’il cherche» dans son premier opus, de nous faire savoir ce qu’il veut. Et comment il compte y arriver…
Vous me suivez? Ce trentenaire présenté comme un surdoué a oublié que l’on ne peut pas, sans séisme personnel ou public, s’affranchir de son passé. Il ne suffit pas, même à trente ans, de faire ami-ami avec les grands patrons pour leur inspirer confiance. En Italie, Giorgia Meloni n’aurait pas réussi son OPA sur la droite du business sans le soutien affiché de Mario Draghi, son prédécesseur. Il manque à Bardella une colonne vertébrale. Les exercices physiques peuvent consolider la sienne, mais un pays n’est pas seulement une affaire musculaire.
Marine Le Pen, elle, attend sa proie. Comme les chats qu’elle adore. Dans les mains de la justice qui pourrait, au début 2026, lui interdire de se présenter à la prochaine présidentielle, la cheffe (pour l’heure incontestée du Rassemblement national) flatte ce qui est sa force de dissuasion massive: son lien privilégié avec les Français. «Marine» n’a pas besoin d’écrire ce que veulent ses interlocuteurs, sur les marchés ou dans les rues. Elle le sait. Jordan peut toujours signer ses livres. Celle qui écrit le roman du RN se nomme encore Marine Le Pen.
Bonne lecture, bien décidés à empoigner la vie!
(Pour débattre : richard.werly@ringier.ch)
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Le RN, comme la Ve République en général, est un anachronisme ; il finira comme a fini le mouvement Poujade en 1958. Ce que « pense », « croit » ou « veut » Jordan Bardella n’intéresse personne, Marine restera bloquée par « La Justice ». Bardella. Pour l’instant, le PS soutient Macron, C’est l’ordre jusqu’à 2027. Après il y aura une élection présidentielle, qui est la « clef de voute des institutions ». Jusqu’à présent tour va bien. On peut tranquillement préparer le « choc » avec la Russie.
Comme vous y allez fort ! Et votre colonne vertébrale ? Où en êtes-vous avec vos exercices physiques et… intellectuels sur les plateaux télévisés ?
Mais surtout, avez-vous lu les « opus » dont vous parlez ? Permettez-moi d’en douter… le temps doit vous manquer.
Mais, à vous lire, quelle grande admiration vous semblez manifester pour « Marine », « l’original » et le « ghostwriter ». Plutôt la « Mère » que le « fils », une sorte de « double ectoplasmique inconsistant »…
Mais le « Saint-Esprit » est absent…
Cela me rappelle un précédent scénario électoral qui a réussi, mais également une autre actualité, épisode peut-être terminal du même scénario, qui semble vous avoir inspiré mais que vous prenez bien soin d’esquiver…
Et dans les alpages, qu’en pense-t-on ? Les vaches helvètes, si ordinairement placides, n’agitent-elles pas leurs cloches et grelots ?