Un rapport de la fondation américaine Carnegie pointe l’offensive chinoise en Europe. Son auteur, l’analyste Philippe Le Corre, est l’un des très bons connaisseurs de la région. Ancien journaliste pour Radio France et Le Point basé à Hong Kong, puis à Londres, il met l’accent sur une réalité géopolitique incontournable: l’importance prise par Pékin et ses réseaux au coeur de l’Europe. A télécharger ici et à lire !

Philippe Le Corre est un des meilleurs spécialistes français de l’Asie et de la Chine.

Le rapport qu’il vient de publier pour la fondation Carnegie, pile au moment du sommet Asie-Europe de Bruxelles, doit par conséquent être considéré comme un document de référence.

La politique d’influence chinoise sur le continent européen y est décryptée, analysée et évaluée.

L’importance acquise par les sociétés chinoises dans tous les domaines de la connectivité (trafic maritime, routier, ferroviaire et connectivité digitale) est également regardée à la loupe par cet ancien journaliste devenu analyste, basé aux États-Unis.

Le rapport insiste en particulier sur la présence chinoise en Europe centrale, en particulier en Grèce et dans les Balkans.

L’étude de Philippe Le Corre braque le projecteur sur quatre pays en particulier: le Portugal, la Grèce, la République Tchèque et la Serbie.

Un choix guidé par le poids des investissements commandités par Pékin mais aussi par l’histoire: quels meilleurs vecteurs d’influence, pour l’Empire du milieu, que deux nations aussi liées à l’expansion de l’Europe que la Grèce et le Portugal ?

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