Cette étude est toujours guettée par les bailleurs de fonds internationaux comme la Banque mondiale ou le Fond Monétaire International. Quels sont les pays corrompus ? Comment se fier à des gouvernements dont les appels d’offres pour les grands projets d’infrastructures sont truqués ou biaisés ? L’organisation Transparency International répond chaque année en partie à ces questions avec son rapport sur la corruption mondiale. Son édition 2018 vient de sortir. La Thaïlande est classée 99 sur 180 avec un score de 36 sur 100.

Le classement 2018 sur la perception de la corruption établi par Transparency International et relayé par les «brèves de l’ASEAN» du ministère français des finances fait état de résultats mitigés pour l’Asie du Sud-Est.

Les scores des pays en haut et milieu de classement s’améliorent légèrement (+1 point pour Singapour, Brunei et Indonésie et +2 points pour les Philippines), tandis que ceux des pays les moins bien classés se dégradent légèrement (-1 point pour Cambodge et Birmanie, -2 points pour Vietnam) ou restent stables (Laos).

Le classement porte sur 180 pays, notés sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (non corrompu).

Retrouvez ici l’analyse de Transparency International sur le manque de progrès réalisés en Asie du sud-est contre la corruption.

Retrouvez ici l’intégralité des analyses de Transparency International sur la Thaïlande

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