Le président français a consacré un passage de son discours de rentrée devant les ambassadeurs de France à l’influence du pays dans la région Indopacifique. En voici des extraits.

Par Emmanuel Macron

« D’abord la Chine, avec laquelle nous avons une politique d’exigence et d’engagement avec elle. La France n’a pas une politique d’hostilité envers la Chine. Nous considérons que c’est un grand partenaire, indispensable sur les questions de paix et de climat. Nous sommes lucides sur son évolution politique. 2024 marquera les 60 ans de nos relations diplomatiques avec la Chine. Il faut poursuivre cette ligne pragmatique. Nous n’avons jamais été dans des formats de complaisance.

En Asie Pacifique nous allons renforcer notre présence militaire, en nous appuyant sur nos territoires ultramarins. Avoir une approche qui valorise cette présence stratégique et déploie des coopérations. Le partenariat indopacifique nous a permis de complètement reconvoquer la relation. Beaucoup d’États de la région ne veulent pas être enfermés dans le choix entre les États-Unis et la Chine.

Partenariat ouvert, non soumis, non équidistant.

Troisième voie les interlocuteurs comprennent bien. Avec la France vous avez un grand pays qui n’est pas une grande puissance démographique, fer de lance en Europe qui vous propose une alliance qui n’est pas conflictuelle avec la Chine. C’est une voie d’avenir avec un agenda militaire humble, agenda climatique, agenda culturel… Il faut beaucoup plus s’engager dans la diplomatie régionale ».

Deux pays d’Asie du Sud-Est ont été cités par le président Français lors de son intervention, en raison du partenariat énergétique que la France entretient avec eux : l’Indonésie et le Vietnam. L’Asie du Sud-Est a été citée pour sa forêt tropicale. Pas de mention en revanche de la déforestation accélérée en…Indonésie.

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