Home Accueil ASIE – FRANCE: Les universités françaises attirent moins de Chinois et de Vietnamiens.

ASIE – FRANCE: Les universités françaises attirent moins de Chinois et de Vietnamiens.

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 18/02/2020
0

Les derniers chiffres de Campus France, l’organisation chargée d’assurer la promotion des universités et écoles supérieures françaises à l’étranger, montrent un changement sensible d’effectifs. Les arrivées d’étudiants étrangers en provenance d’Asie du sud-est chutent pour tous les pays de la région. Conséquence d’un regain d’intérêt… Pour les universités britanniques en campagne de recrutement international pour faire face à l’échéance du Brexit. Moins de Thaïlandais, moins de Vietnamiens moins de Chinois… Et 130% d’étudiants indiens en plus en 2019, par rapport à 2018.

 

Troisième pays d’accueil pour les étudiants étrangers dans le monde en 2011, la France est passée, en 2017, au 5e rang. Cette position qui reste prédominante souffre cependant depuis quelques années de la force d’attraction toujours plus forte de l’anglais dans l’enseignement supérieur et de l’apparition de nouveaux pays de destination.

 

Ainsi, elle accueille aujourd’hui 5 % des étudiants mobiles dans le monde, contre 7 % cinq ans auparavant. De fait, la progression des effectifs internationaux accueillis en France en dix ans s’avère inférieure à celle du nombre d’étudiants mobiles dans le monde (32 % contre 71 % entre 2007 et 2017)

 

Les étudiants du sud-est asiatique sont ils en train de bouder les universités et les écoles supérieures françaises ? La question se pose à la lecture des derniers chiffres de Campus France dont vous trouverez ci-dessous le détail en PDF, ou que vous pouvez consulter ici.

 

Chine: 28 436 8 % soit -6 % en 2019

 

Vietnam 5 593 2 % soit -10 % en 2019

 

Inde 5 591 2 % soit +130 % en cinq ans

 

La France accueille en 2018-2019 des étudiants de 196 pays différents. La répartition par région d’origine reste stable, avec 46 % d’étudiants en provenance d’Afrique et un étudiant sur quatre qui est européen. En cinq ans, toutes les régions d’origine ont progressé en effectifs sauf deux : l’Océanie, qui reste stable (0,2 % des étudiants étrangers, pas d’évolution depuis 2013) et l’Amérique du Sud qui baisse légèrement (5 % des étudiants étrangers, -1 % en cinq ans).

 

À l’échelle nationale, certaines tendances se confirment parmi les pays d’origine les plus importants. Le Maroc et l’Algérie confirment leurs premières places devant la Chine avec des croissances sur cinq ans supérieures à l’ensemble des effectifs étrangers : respectivement +23 % et +42 % entre 2013 et 2018. On observe cependant un léger ralentissement de la croissance des effectifs algériens sur la dernière année avec seulement +2 % de croissance.

 

Parmi d’autres progressions importantes, on note celles de l’Inde (+130 % en cinq ans), propulsée au 16e rang des pays d’origine des étudiants étrangers en France, de la Côte d’Ivoire (+77 %) ou encore de l’Italie (+58 %), dont les ressortissants constituent le 4e contingent d’étudiants étrangers. À l’inverse, les étudiants chinois sont moins nombreux qu’il y a cinq ans (-6 %), avec une tendance à la baisse qui s’accentue depuis 2017 (-5 % en un an). De même, le Vietnam perd cinq places entre 2013 et 2018 (-10 %).

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus