Ce scrutin du 26 septembre est une lourde défaite pour l’ancienne ministre Ségolène Royal, qui se présentait à l’un des six sièges de sénateurs des français de l’étranger en lice. Cette dernière a recueilli onze voix sur 534. Le collège électoral étant seulement composé des députés et sénateurs de l’étranger, des conseillers des Français de l’étranger et des délégués consulaires.

Les six sénateurs élus entreront en fonction le vendredi 1er octobre 2021. Leur mandat, expirant le 30 septembre 2026, est donc exceptionnellement réduit à cinq ans.

La droite perd un siège

Deux des trois sortants qui se représentaient ont été réélus : Christophe-André Frassa, des Républicains (LR), avec sa liste « Ensemble, la droite et les indépendants pour les Français de l’étranger », et Olivier Cadic, centriste, avec sa liste « Libres et indépendants ».

A également été élu, à droite, l’ancien sénateur LR Jean-Pierre Bansard (liste « La voix des Français de l’étranger »), dont l’élection en 2017 avait été annulée par le Conseil constitutionnel. La droite perd un siège. Jacky Deromedi (LR), en seconde position sur la liste de M. Frassa, n’a pas été réélue.

Le groupe socialiste conserve son siège

A gauche, le groupe socialiste conserve son siège, avec l’élection du candidat investi par le parti, Yan Chantrel (« Rassemblement de la gauche écologiste sociale et solidaire »).

Est également élue la cheffe de file d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Mélanie Vogel (« Ecologie-Solidarité-Proximité »). Elle viendra consolider le groupe écologiste, le plus petit du Sénat avec actuellement onze membres.

Enfin, la liste du parti de la majorité présidentielle (« Français de l’étranger, notre avenir s’écrit ensemble »), conduite par la députée de La République en marche Samantha Cazebonne, obtient elle aussi un siège.

Les résultats