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ASIE – GÉOPOLITIQUE : L’occident est-il fini ? En Extrême-Orient, certains le pensent…

Date de publication : 04/09/2023
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Divine comédie Dante

 

Une chronique de Jean Charles Diplodas

 

Un nouveau venu dans nos colonnes : Jean Charles Diplodas, scrutateur du monde et de ses évolutions. Deuxième chronique. La désoccidentalisation croissante, ou fantasmée. Un sujet à débattre. Réagissez et commentez !

 

Acculturation ?

 

Les grandes mutations des équilibres mondiaux avancent progressivement, dans le temps long, par d’imperceptibles incréments successifs. Jusqu’à ce que, soudain, un événement majeur leur serve de catalyseur et de révélateur. C’est ce qui s’est passé avec l’agression russe de l’Ukraine. Au lieu de provoquer la condamnation quasi unanime attendue par les Occidentaux, elle a fait émerger un bloc important de pays, sur tous les continents, qui ont refusé de condamner et/ou d’appliquer des sanctions à la Russie. Pas fondamentalement par adhésion, ni pour soutenir la violation par Moscou du droit international. Par rejet, pour contester une hégémonie occidentale responsable à leurs yeux de trop de guerres d’agression, de trop de drames dans le monde, devenue incapable, estiment-ils, de faire face aux défis contemporains posés à l’humanité. Parmi ces contestataires, des pays qui comptèrent autrefois parmi les plus fidèles alliés des démocraties occidentales. Comme la Thaïlande, membre fondateur de la SDN, entrée en guerre aux côtés des alliés en 1917, avec un contingent combattant en France, engagée dans les forces onusiennes en Corée, en 1950, et aux côtés des Américains tout au long de leur guerre au Vietnam. Dont la diplomatie, désormais, vise à ne plus s’aligner sur les États-Unis et leurs alliés, ni d’ailleurs sur Moscou ou Pékin dont ils se sont pourtant rapprochés. Mais à tisser des liens multipolaires, dans le cadre de l’ASEAN, par exemple.

 

La puissance croissante de ce “front du refus” contestant leur suprématie aux Occidentaux, vient d’être accentuée par l’élargissement des BRICS au sommet de Johannesburg. Aux 5 puissances fondatrices : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, viennent de s’ajouter l’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. Et 35 autres pays, frappent à la porte. Une écrasante majorité des habitants de la planète, un poids économique déjà supérieur à celui du G7. En commun : leur revendication d’un ordre mondial inclusif, et leur rejet de l’influence hégémonique des Etats-Unis, et de leurs alliés, dont l’Union européenne.

 

Cette émergence a provoqué dans les médias européens et américains un soudain questionnement : assistons-nous à la désoccidentalisation du monde ?

 

Pour tenter d’apporter un éclairage à cette question, on pourrait l’aborder, chronologiquement en trois phases : les origines, objet de ce premier volet ; puis la colonisation post-industrielle ; enfin, l’américanisation et ses conséquences.

 

“Occident”, un concept à examiner

 

La notion d'”Occident” pose débat. Celle d'”occidentalisation” plus encore. Le Japon s’est-il “occidentalisé” à l’ère Meiji ? Ou après 1945 ? Et la Thaïlande, s’est-elle “occidentalisée”, sous Rama V, le roi Chulalongkorn ? Ou depuis les années 60 ?

 

Ces peuples, et bien d’autres, à la très riche histoire, se sont-ils seulement modernisés, ou réellement acculturés ?

 

Une observation montre qu’un courant d’influences s’est établi, depuis plusieurs siècles, largement à sens unique. A la rentrée du Parlement thaïlandais, tous les députés et les orateurs étaient en costume-cravate. Comme ceux du XX° Congrès du Parti Communiste Chinois, l’an dernier. Et tous leurs homologues de Brasilia, de Moscou, d’Ankara …

 

A l’inverse, ceux de Washington, de Berlin, d’Oslo, de Canberra… n’ont pas adopté les parures, pourtant magnifiques, d’autres cultures. Tout comme les passants, de Bangkok, d’Abidjan, de Manille, de Séoul… ont massivement choisi le T-shirt, le jean et les baskets, la jupe et le corsage. Et pas l’inverse. Shanghai, Brasilia, Singapour, Dubaï… se sont construits sur le modèle de L.A. ou de New-York. Pas l’inverse. Usines, électricité, avions, ordinateurs, I-phones, réseaux sociaux… États-Nation, parlements, partis politiques, élections, droits de l’homme, indépendance de la Justice, démocratie, égalité hommes-femmes… historiquement, de l’’Ouest’’ vers le reste du monde. Pas l’inverse.

 

Et, lorsque aujourd’hui on observe, ici ou là, le retour revendiqué, ou la conservation jalouse, des traditions ancestrales, dans le vêtement, le mode de vie, les structures familiales et sociales, la prééminence du religieux, ou la tentative de reconstituer le Califat… et une remise en cause de la démocratie libérale, ce sont là, justement, les marques d’un refus ou d’un rejet d’une ‘’occidentalisation’’, considérée comme une forme de colonisation idéologique et culturelle, du monde.

 

Quand et comment ce processus s’est-il développé ?

 

Processus européen, tardif dans l’histoire, commencé seulement à la Renaissance, permis par une domination scientifique et technologique, motivé par une soif de richesses, et légitimé d’abord par une idéologie religieuse universaliste.

 

Le monde antique : Quand apparaissent, en Méditerranée, les cultures minoenne ou mycénienne, des civilisations prestigieuses d’une toute autre ampleur existent depuis des siècles, parfois des millénaires, sur les rives de l’Euphrate, du Nil, de l’Indus ou du Fleuve Jaune. Si la conception démocratique nait dans la Grèce de Périclès, elle ne s’accompagne pas de la volonté d’helléniser d’autres cultures. Les comptoirs grecs qui essaiment sur les côtes méditerranéennes et de la mer noire, vivent au contact d’autres peuplades, sans les coloniser, ni modifier leurs sociétés.

 

A l’inverse, parfois. Lorsque Alexandre entreprend de conquérir le monde “barbare”, il découvre avec émerveillement des civilisations prestigieuses : la Perse, l’Égypte, l’Inde… Loin de songer à les helléniser, il s’orientalise. Et rêve de marier ensemble l’Orient et l’Occident, dans une forme de syncrétisme. Symboliquement, il épouse lui-même des princesses issues des différentes cultures traversées. Ainsi, son mariage avec Roxane, la belle princesse perse. Ou celui de ses 10 000 hoplites avec 10 000 persanes, en – 324 à Suse. Cette orientalisation va si loin qu’elle remet en cause les principes égalitaires grecs. L’imposition de la proskynèse (l’obligation orientale de s’agenouiller ou de se prosterner devant un monarque), conduira ses ‘’Compagnons’’ macédoniens au bord de la révolte.

 

L’empire romain peut-être considéré comme une première poussée d’occidentalisation de peuples ‘’barbares’’. L’exemple le plus flagrant étant la romanisation des guerriers celtes ‘’chevelus’’, transformés en Gallo-romains qui troquent leurs braies pour des toges, leurs cabanes de bois et de chaume pour des villas aux toits de tuiles, adoptent des patronymes latins et s’organisent en cités, sur le modèle des civitataes. Acculturation dont les péripéties nourrissent encore notre roman national et nos bandes dessinées.

 

Cette poussée est de courte durée, car c’est le mouvement inverse qui se produit : de l’Est vers l’Ouest. Les grandes invasions, l’Islam arabo-musulman, les Mongols, les divers peuples turciques, les Vikings, les slaves…

 

Le monde “occidental”, gréco-latin, est encerclé, submergé, fractionné, envahi… Il ne survit, idéologiquement, en Europe de l’Ouest, que grâce à la christianisation des “barbares”. Clovis. Et, au Moyen-Orient, à la longue résistance orthodoxe de Byzance face à l’Islam turc.

 

Le facteur religieux, jusque-là, n’avait pas eu grande importance pour définir un sentiment d’appartenance collective, par rapport à l’organisation sociale et politique. Le concept de citoyenneté était essentiel. On était citoyen de Sparte ou d’Athènes. Citoyen romain, ou pas. Mais, avec l’apparition d’une religion universaliste, l’Islam, qui ne distingue pas le religieux du politique, qui aspire à regrouper tous les croyants dans l’Oumma, et à effacer les autres distinctions, géographiques, ethniques, culturelles ou sociales, le christianisme devient à son tour un facteur décisif dans la définition d’un sentiment d’appartenance collective à une communauté, à une culture, plus vastes que la sienne propre. Et lui aussi, bientôt, revendique un universalisme.

 

Au Moyen-âge, les tentatives pour inverser le mouvement, de l’Europe vers l’Orient, sont donc religieuses et militaires : croisades, chevaliers teutoniques… Elles unissent les forces, et les peuples des divers royaumes, par ailleurs en conflit les uns avec les autres. Richard, Saint-Louis, Barberousse… Et elles échouent. Le monde chrétien, loin de songer à conquérir et convertir le monde, reste menacé sur ses frontières, dans une position défensive.

 

Première étape : l’européanisation du monde

 

Nous voilà en 1492. La notion de “monde” ressemble à celle que NOUS avons aujourd’hui de l’univers cosmique. On n’en perçoit que l’immensité inaccessible. On n’en connait ni les limites, ni la forme, que des fragments. La notion d’’Occident’’ n’existe pas. Par contre, au sortir du Moyen-âge et de ses guerres, l’Ouest du continent Europe s’est uniformément organisé en monarchies héréditaires. Et l’idée civilisationnelle d’une identité ‘’européenne’’ commence à se faire jour, par-dessus les différences, et des frontières encore mouvantes. Une Europe des intellectuels, des humanistes : Érasme, Machiavel, Vinci, Montaigne, Bacon, Dante…, une Europe de l’art : Holbein, Michel-Ange, Van Eyck… une Europe des monarchies : François 1er, Charles Quint, Élisabeth… ; Son unité idéologique : le christianisme. L’heure est arrivée de commencer par découvrir ce Monde, encore inconnu et fantasmé.

 

Que sait-on, ailleurs, de cette culture européenne ? En 1492, en Inde, en Chine, au Japon, en Afrique, dans les Amériques, en Australie, en Polynésie, en Thaïlande… on ne sait rien de cette civilisation chrétienne. Et, du reste du monde, au-delà de l’Oxus et du Dniepr, les Européens n’en connaissent à peu près rien non plus. Ce qu’une infime élite découvre, après 1300, dans le “Livre des merveilles” de Marco Polo, des empires Mongols et Chinois lui paraît provenir d’un autre monde. Dont on ne retient que les fabuleuses richesses. Mais, pour y accéder, manquent les moyens technologiques et les connaissances scientifiques.

 

Avant la Renaissance la civilisation européenne ne dispose d’aucune espèce de supériorité sur les autres civilisations.

 

– Ni matérielle : on sait construire chez les Incas des murs cyclopéens polygonaux comme la “pierre de Cuzco” que l’on serait en peine de reproduire aujourd’hui ; transporter chez les Pascuans des Moaï de pierre de 80 tonnes sur des Kilomètres. La production de fer en Inde surpasse celle cumulée de toute l’Europe. Les Chinois connaissent la boussole, le papier, l’imprimerie, la poudre à canon. Karakorum, Cambaluc, Tenochtitlan… surpassent en population et en splendeur les villes italiennes, hollandaises ou espagnoles. Paris n’est qu’une bourgade nauséabonde.

 

– Ni intellectuelle ou philosophique : le Mazdéisme, l’Islam, le Confucianisme, le Bouddhisme… valent bien le Christianisme ou le Judaïsme.

 

– Ni morale : les massacres rituels des Mayas ne sont pas pires que ceux de la Saint-Barthélemy et des guerres de religion. À la cour de Gengis ou de Kubilaï règne la plus grande tolérance religieuse. On n’y brûle pas vivants les “hérétiques”. La guerre de massacre est absente des mondes polynésiens, remplacée par le rituel des “guerres fleuries”.

 

A la Renaissance, commence une européanisation du monde :

 

Ce qui l’initie, c’est une soudaine supériorité scientifique et technologique. Ce sont les « grandes découvertes » scientifiques et techniques. L’héliocentrisme de Copernic et Galilée. La cartographie de Mercator. Les instruments et les calculs qui permettent d’estimer latitude et longitude : compas, astrolabe, quadrant… La Caravelle, un navire hauturier capable de remonter au vent et de transporter des charges lourdes. Et, bien sûr, les armes à feu. Seul instrument de domination militaire réel. Les soudards de Cortez abandonneront vite leur cuirasse de fer, au profit de celle en paille des Mexicas, plus légères et adaptées à la chaleur de Tenochtitlan. Mais ils ont des arquebuses et des canons. Les Caravelles et les Galions aussi.

 

C’est le début de la conquête du monde par la supériorité technologique navale. Comme le théorisera plus tard Alfred Mahan, les puissances maritimes, européennes, Portugal, Espagne, Angleterre, Hollande, France… vont l’emporter désormais sur les puissances terrestres. Le tour de l’Afrique sera accompli dès 1469 par Vasco de Gama, celui du monde dès 1480 par Magellan. L’’Amérique’’ est ’’découverte’’ dès 1492. Alors que 4 siècles plus tard, celle du continent africain sera encore loin d’être achevée : 1871, « Dr. Livingston, I presume ? ».

 

Ce qui pousse les européens à découvrir et conquérir le monde ? La cupidité et une idéologie : un impérialisme universaliste chrétien.

 

D’autres civilisation avant les Européens avaient les connaissances navales et scientifiques leur permettant des explorations lointaines. Les Vikings ont découvert l’Amérique avant Colomb, et le Groenland les premiers. Ils se sont bornés à y établir des villages de peuplement. Le cas le plus révélateur est celui de la Chine. Elle a été de très loin la première puissance maritime, du XI° au XV° siècle. Elle sillonnait l’océan Indien avec des flottes de jonques marchandes qui remontent au vent, se dirigent à la boussole et aux étoiles, transportent 120 tonnes de marchandises et 60 membres d’équipage. Ces navires visitent l’Indonésie, Ceylan, la côte ouest de l’Inde, le golfe de Siam. Sur un îlot de la Chao Phraya qui ne s’appelle pas encore Thonburi, ils ont fondé un comptoir commercial qui exporte des céramiques colorées celles du Wat Arun. De 1405 à 1433 l’amiral Zheng He, à la tête de 70 vaisseaux, transportant 30 000 hommes, explore toute la mer de Chine, Java, Sumatra et l’Océan indien jusqu’à l’Afrique orientale. Mais l’Empire du Milieu, Zhong Guo, convaincu de sa supériorité culturelle, ne songe ni à coloniser, ni à piller, ni à soumettre. Il n’a aucun désir de s’étendre au-delà des mers. Aucun universalisme idéologique, philosophique ou religieux ne le pousse à convertir d’autres peuples. Au contraire, à côté des enseignements de Maître Kong et du Tao, il laisse se répandre chez lui largement une philosophie religieuse étrangère venue de l’Inde lointaine.

 

Les européens, eux, sont mus par la soif de l’or, et par une idéologie : soumettre et christianiser tous les peuples de la terre. Et cette européanisation est violente. Cf. Las Casas et la controverse de Valladolid. Les peuples rencontrés sont à leur yeux des sauvages, dont on doute même qu’ils aient une âme ; et qu’il faut “sauver” en les convertissant, s’ils en ont une. Pour les mettre en esclavage. Et, quand les “Indiens” – on ne se donne pas même la peine de leur donner leur véritable nom – meurent par millions, de maladies et de maltraitance, pour les remplacer comme esclaves, on importe des noirs d’Afrique à la place.

 

Ainsi commence, tardivement, brutalement, l’européanisation du monde. Elle ne constitue encore pas une “occidentalisation”. Les peuples “découverts”, subjugués par la force, n’abandonnent ni leurs langues, ni leurs cultures, ni leur mode de vie, s’ils le peuvent. La révolte, la crainte, la résignation, ou la haine les empêchent de s’acculturer à des colons ou à leurs maîtres. Et, grosso modo, cette phase va durer jusqu’au début du XIX° siècle, où trois révolutions vont se produire.

 

Prochain volet : Le XIX° : naissance des États-nations et des démocraties modernes. L’industrialisation qui permet la colonisation impérialiste, dont l’idéologie n’est plus religieuse, mais politique. Dont le moteur économique n’est plus celui de la prédation, mais le mercantilisme et le productivisme. Le salariat se substitue à l’esclavage. Naissance du concept d'”Occident”, mais sans “occidentalisation” du monde.

 

Le XX° siècle : l’américanisation du monde, son moteur idéologique : un messianisme politico-religieux, manichéen ; son moteur économique : la globalisation.

 

Dernier volet : Les raisons d’une possible “désoccidentalisation” du monde. Tout ce à quoi, aujourd’hui s’opposent les nouveaux “non alignés” et les “BRICS” qu’il va falloir désormais appeler autrement. Et l’émergence d’un contre-modèle chinois aux prétentions hégémoniques.

 

À suivre.

 

JC

 

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2 Commentaires

  1. N’est-ce pas plutôt à une hyper-occidentalisation du monde bien que se présentant sous sa forme opposée voire antagonique a laquelle nous assistons? Hormis quelques fantaisies vestimentaires en voie de raréfaction, le costume occidental domine chez tous les dirigeants de la planète et même dans le couches les plus “arriérées” des populations. Ce costume emprunte tous les attributs qui l’accompagnent : il suffit d’aller dans un centre commercial chinois ou bangkokien (et peut-être même coréen du Nord). Nous y assistons à une assomption de la consommation effrénée, dopée par le crédit, plutôt en reflux dans les vieux les pays occidentaux ; consommation oxygénée par une corruption généralisée des dirigeants. On y assiste à la montée en puissance de l’individualisme consommatoire capitaliste ( que l’effet des contraintes climatiques pourrait être amené à contrecarrer). Les populations migrantes, du moins les plus cultivées, rêvent de l’occident. Ce n’est pas vers Moscou ( à l’exception des populations de la Sibérie orientale) ni l’Iran ou l’Arabie Saoudite, que les flux se dirigent. Les “élites” des BRICS envoient leurs rejetons dans les universités américaines (de bas niveau) et anglaises, un peu moins françaises. Mais pas les chinoises sauf si leurs formations sont en …. anglais. La montée en puissance du sud-global, phénomène jugé disruptif, peut-être par effet de loupe journalistique, ne serait-il pas l’étape, momentanément et paradoxalement contestataire et sous la forme d’un “contre-modèle”, vers un futur mouvement d’uniformisation capitaliste à venir ? Ce phénomène n’exclut pas à certaines étapes du processus l’expression plus ou moins superficielle, mais qui sont au devant de la scène, d’oppositions, voire d’antagonismes.

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