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BIRMANIE – POLITIQUE : La répression se poursuit, voici les dernières nouvelles au 3 juin

Journaliste : Rédaction Date de publication : 03/06/2022
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Birmanie soldat

 

Voici les dernières nouvelles en provenance de Birmanie vendredi 3 juin. La répression est toujours à l’ordre du jour.

 

Nous publions ici les derniers chiffres et évènements selon l’Association d’aide aux prisonniers politiques (AAPP) et de Radio Free Asia (RFA).

 

Au 2 juin, 1 883 personnes sont désormais confirmées tuées par ce coup d’État de la junte. C’est le nombre vérifié par l’AAPP, le nombre réel de décès est probablement beaucoup plus élevé.

 

10 870 personnes sont actuellement en détention. 1 087 personnes ont été condamnées, dont 72 à mort (dont 2 mineurs). 120 ont été condamnées par contumace, dont 41 condamnées à mort par contumace. Au total 113 condamnés à mort. 21 personnes ont été libérées sous caution et 3 035 personnes ont déjà été libérées.

 

Au petit matin du 31 mai, des soldats de la junte ont attaqué le village de Kan Gyi (ouest) dans le canton de Kanbalu, dans la région de Sagaing. Ils ont arrêté et tué 5 villageois : Maung Soe, Kyaw Myo Thu, Taw Shaung, Tun et Win Thura, qui gardaient le village.

 

Le 31 mai à 19 heures, Maung Ye Paing du village de Ka Nyin Kyoe, canton de Kyaukkyi, région de Bago a été arrêté par 5 policiers, qui l’ont accusé d’avoir des liens avec l’Union nationale Karen (KNU).

 

Sept personnes réfugiées dans un monastère, dont un garçon de dix ans, ont été blessées par des tirs d’artillerie lourde dans le canton de Kalay, en Birmanie, dans la région de Sagaing, ont déclaré mercredi à RFA des habitants locaux. Ils ont déclaré que des obus de l’armée avaient touché mardi le monastère du village de Nat Myaung. Deux hommes et quatre femmes ont été blessés avec le garçon.

 

Une maison d’édition bien connue à Rangoun a été fermée par la junte pour avoir importé et distribué un livre sur le génocide des Rohingyas de 2017, ont annoncé mercredi les journaux d’État. La maison d’édition Lwin Oo Sarpay a violé la loi de 1962 sur l’édition du pays en distribuant et en vendant le livre intitulé Myanmar’s Rohingya Genocide : Identity, History and Hate Speech, ont rapporté les médias officiels.

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