Home Asie BIRMANIE – POLITIQUE : Les proches de la junte victimes d’assassinats ciblés

BIRMANIE – POLITIQUE : Les proches de la junte victimes d’assassinats ciblés

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 16/08/2021
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Quatre hommes non identifiés ont poignardé et tué le président de la section de l’État de Kayah (Karenni) de la National Democratic Force (NDF), un parti allié de la junte, à son domicile dans la capitale, Loikaw, vendredi 13 août.

 

Han Thar, âgé de 70 ans, est mort sur le coup après avoir été poignardé trois fois au cou et une fois à la poitrine, selon un membre d’une équipe caritative locale qui a aidé sa famille à transporter son corps à l’hôpital public de Loikaw.

 

Selon une femme qui vit dans le même quartier, les hommes qui ont poignardé Han Thar sont venus à son domicile – où il tenait un petit magasin d’électronique – pour réparer un téléviseur.

 

Candidat régional pro-junte

 

“Des policiers se trouvaient devant sa maison et j’ai vu du sang sur le sol”, a-t-elle déclaré vendredi à Myanmar Now.

 

Han Thar s’est présenté comme candidat régional du NDF pour la circonscription de Loikaw lors des élections générales de 2020, mais il a perdu.

 

Le motif du meurtre n’était pas connu au moment de la rédaction du rapport, et les auteurs étaient toujours en fuite. Sa mort serait la dernière en date d’une série de meurtres et d’attentats à la bombe perpétrés ces derniers mois contre les autorités militaires et ceux qui sont perçus comme leurs collaborateurs.

 

Début juillet, un homme de Loikaw nommé Myint Thein, accusé d’être un allié de l’armée, a également été abattu.

 

Dissidents de la LND

 

Le NDF a été fondé avant les élections de 2010 par des politiciens dissidents de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), dont Khin Maung Swe.

 

Avant les élections de l’année dernière, Khin Maung Swe faisait partie des dirigeants de 34 partis politiques alliés au Parti de la solidarité et du développement de l’Union, soutenu par les militaires, qui ont rencontré le chef de l’armée, Min Aung Hlaing.

 

Au cours de cette réunion, le général Min Aung Hlaing a déclaré qu’il n’y avait “rien à ne pas faire” lorsque les dirigeants des partis lui demandaient de l’aide en cas de fraude électorale.

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