Le cas récent d’une chinoise ayant quitté clandestinement son lieu de quarantaine pour rejoindre un club devenu un foyer infectieux a engendré la colère de l’administration cambodgienne. Des peines plus sévères attendent les étrangers et les propriétaires d’établissements qui contournent la quarantaine a prévenu le service de l’immigration.

Ces mesures concernent notamment les étrangers susceptibles d’être expulsés du Royaume et interdits de réadmission. Pour les Cambodgiens, des actions en justice seront engagées contre les établissements qui ont bafoué la loi sur le COVID-19 en ne déclarant les éventuels mécènes ou visiteurs ou qui ne coopèrent pas avec les autorités dans le cadre des efforts de recherche des contacts, seront fermés et leurs licences révoquées.

Tirer les leçons

En signant l’ordre, le Premier ministre Hun Sen a déclaré que les leçons tirées des événements du 3 novembre, du 28 novembre et du 20 février dernier ont montré que de nombreuses personnes ne se sont pas conformées avec les lois existantes telles que la soumission volontaire à des tests, s’abstenir de subir des entretiens pour faciliter la recherche des contacts et les établissements qui ne fournissent pas les informations pertinentes de manière précise et en temps utile.

Deux des quatre personnes qui ont échappé récemment à la quarantaine à l’hôtel Sokha de Phnom Penh, en soudoyant deux agents de sécurité, auraient causé le nouveau pic épidémique qui a entrainé 100 cas positifs au Covid 19

Remerciements à Jean Michel Gallet