Suy Sem, ministre des Mines et de l’Énergie, a déclaré que le Cambodge ne prévoit plus de développer de nouvelles centrales électriques au charbon en plus des projets déjà approuvés par le gouvernement royal depuis 2019 et continuer à encourager les investissements dans les énergies propres pour répondre au changement climatique.

Les remarques ont été faites par le ministre lors d’une réunion de travail avec l’ambassadrice britannique au Cambodge, Tina Redshaw, avant le début du 26e Sommet des Nations unies sur le changement climatique.

Le Cambodge veut se tourner vers des sources d’énergie à faible teneur en carbone, telles que le gaz naturel importé, le GNL ou l’hydrogène, et continuerait à encourager les investissements dans le secteur des énergies propres.

Il a indiqué que, selon l’étude du nouveau plan directeur de développement énergétique du Cambodge, qui est en cours de préparation par la BAD pour répondre aux objectifs environnementaux nationaux et à l’engagement mondial dans le secteur de l’énergie, la part de l’énergie provenant de sources renouvelables sera d’environ 59 %.

Une attention particulière à l’environnement

L’intensité des émissions de gaz à effet de serre dans le nouveau plan par rapport à l’ancien scénario que le Cambodge a développé précédemment sera réduite de 34% par rapport au développement traditionnel.

L’ambassadrice britannique au Cambodge, Mme Redshaw, a demandé au ministère d’examiner et de soutenir les projets d’investissement des entreprises britanniques dans l’énergie solaire au Cambodge.

À l’heure actuelle, 97 % des villages sont alimentés en électricité par le réseau national, et plus de 84 % des maisons sont alimentées en électricité par le réseau.

Remerciements à Jean-Michel Gallet