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CAMBODGE – HISTOIRE: Quand Jacques Bekaert chronique l’Indochine pour Asialyst

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 27/09/2019
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Nouveau coup de chapeau à Asialyst, le site de référence pour ces analyses sur l’Asie que vous pouvez retrouver ici. Nous avons lu avec plaisir la chronique livre de Jacques Bekaert, vétéran de la scène journalistique de Bangkok et spécialiste de l’Indochine. L’objet de sa chronique cette fois: un livre paru en 2017 aux éditions Transboréal, «Chaos Khmer».

 

Nous reprenons ici des extraits de la chronique de Jacques Bekaert publiée par Asialyst.

 

C’est la grande Histoire qui sert de toile de fond à un récit vibrant sur le tourbillon vécu par les cambodgiens modestes. «Chaos Khmer, Coup d’État au Cambodge» de Michel-Cosme Bideau, est paru en 2017 aux éditions Transboréal.

 

Un fleuve, un flot puissant emportant sur son passage, les débris d’un pays à peine sorti d’une épouvantable tragédie, des personnages submergés par les chocs en retour d’une histoire bouillonnante. Voilà ce que fut pour moi ce Chaos Khmer qui mieux que n’importe quel livre d’histoire – et il en est d’excellents – décrit un Cambodge émergeant de l’épreuve du feu que fut le Kampuchea Democratique des Khmers Rouges.

 

Une aventure vécue

 

«Chaos Khmer», c’est l’aventure vécue par l’auteur – mais est-ce lui ? – au cours d’une enquête quasi-policière sur les conditions dans lesquelles se déroulent les adoptions d’orphelins, vrais ou faux. Le bébé, un garçon bien portant si possible, se vend contre de beaux dollars – la vraie monnaie du Cambodge – aux adoptants plus ou moins innocents, venus d’Europe occidentale ou des États-Unis. Ou pire encore, des organes arrachés à de pauvres vies.

 

Le livre de Michel-Cosme Bideau, 647 pages, est sous-titré Coup d’État au Cambodge. Le coup d’État du samedi 5 juillet 1997. En quelques jours, Hun Sen liquida les forces du prince Ranarridh. Le prétexte : les derniers Khmers Rouges, sur le point de se rendre, avaient décidé de rejoindre les forces du Funcinpec (fondé par Norodom Sihanouk en 1981) plutôt que celles de l’homme fort, Hun Sen, second Premier ministre depuis les élections supervisées par les Nations Unies de 1993.

 

Un groupe de personnages

 

Le livre de Michel Cosme-Bideau est le récit d’un groupe de personnages (dont lui-même) dans une capitale chaotique, poussiéreuse, alternant villas chics et bâtiments délabrés, mais ou s’entassent des familles pauvres qui n’ont souvent pour survivre que la prostitution ou le vol.

 

On y trouve des journalistes de Cambodge Soir, les tapineuses du Martini, le général sihanoukiste Nhek Bun Chay (« Bun » dans le livre), l’hôtel Cambodiana (Cambodian Sofitel ici), refuge de touristes ébahis et de Funcipecistes apeurés, et un photographe Belge, Zenon, se délectant de ce chaos… La suite sur asialyst.com.

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