Home Accueil CHINE – EUROPE: Le contrôle des données et l’intelligence artificielle, une bataille globale

CHINE – EUROPE: Le contrôle des données et l’intelligence artificielle, une bataille globale

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 08/12/2019
0

Tous ceux qui s’intéressent à ce que l’avenir nous réserve devraient lire l’étude que vient de publier l’Institut Montaigne, en France, sur la bataille globale pour nos données et la stratégie suivie par la Chine. Son auteur, François Godement, est un spécialiste de l’Empire du milieu et des couloirs du pouvoir à Pékin. A travers l’étude de la main mise chinoise sur les mégadonnées, il dresse le portrait du grand bras de fer géopolitique de demain.

 

Nous reproduisons un extrait du rapport de l’Institut Montaigne, dont nous vous recommandons la lecture ici.

 

Avec la Chine, nous entrons dans un univers différent. Derrière le pare-feu chinois, les soi-disant BAT – Baidu, Alibaba et Tencent traversent différents secteurs. Ils collectent et traitent plus de mégadonnées, y compris des données personnelles, que n’importe quel concurrent international. Dans la pratique et même dans le cadre d’une réglementation très souple, le gouvernement a pleinement accès aux données numériques. Le débat public global sur la confidentialité est donc axé sur la sécurité des données, en tant que partie de la sécurité nationale, plutôt que sur la protection de la vie privée.

 

Cyber-loi chinoise

 

La cyber-loi chinoise de 2017 offre en principe une protection aux utilisateurs. Cependant, il est biaisé en faveur des droits de l’État, avec quelques droits conditionnels ou vagues pour l’individu. Les droits et obligations des acteurs privés font l’objet de certains débats. La loi a été suivie d’une série de lois, règlements et normes supplémentaires. La plus importante est la spécification de sécurité des informations personnelles (PIS) 2018, qui emprunte certaines caractéristiques au RGPD et qui diffère néanmoins par des dispositions clés. Son exigence de consentement est beaucoup plus lâche que celle du RGPD, résultat d’un compromis atteint entre les représentants des entreprises et les experts.

 

L’État chinois peut concevoir de protéger les individus en tant que consommateurs contre les intérêts commerciaux prédateurs. Il n’effectuera pas la même tâche contre lui-même. Les lois et règlements peuvent être interprétés à volonté, avec des catégories «autres» mal définies.

 

La suite dans le rapport complet ici

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus