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FRANCE – POLITIQUE : Vue d’ailleurs, allô Elon Musk? Paris et Bruxelles à l’appareil

Date de publication : 04/10/2023
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Chaque semaine, notre ami Richard Werly, conseiller éditorial de la rédaction de Gavroche, nous livre sa vision de la France sur le site d’actualités helvétique Blick. Vous pouvez vous abonner. Ou consulter sa lettre d’information Republick.

 

En voici l’éditorial. L’intégralité de la newsletter disponible ici.

 

J’ai d’abord pensé vous parler d’Elon Musk, l’homme qui règne sur X, l’ex-réseau Twitter, et semble décidé à ouvrir toutes les vannes de son réseau social, pourvu que l’audience suive et lui permette de se refaire, après quelque cinquante milliards de dollars d’investissements. Puis j’ai vu que cette semaine serait made in Europe. Deux sommets au programme à Grenade, en Espagne. Le premier sera celui de la Communauté politique européenne, ce groupe informel de 47 pays du continent dont fait partie la Suisse, déjà partante pour l’organisation d’une prochaine rencontre. Le second rassemblera les 27 dirigeants des pays membres de l’UE pour parler migrations et Ukraine. Avec cette question, relancée par la victoire du national populiste Robert Fico en Slovaquie ce samedi : quel sujet divisera le plus l’Union, d’ici aux élections européennes de juin 2024 ?

 

Dans les deux cas, l’enjeu de l’information est essentiel. Et c’est de cela dont je voulais vous parler à propos d’Elon Musk. En France, le coup d’envoi des « états généraux » chargés de faire réfléchir tous les acteurs – médias, politiques, journalistes, administrations – aux conséquences démocratiques du brouillard informationnel sera donné ce mardi 3 octobre. Je n’aime pas, pour ma part, que la puissance publique s’occupe de journalisme. Mais la question n’en est pas moins pressante, posée au niveau de l’UE par le Media Freedom Act supposé protéger le pluralisme, en cours de négociation entre les pays membres et le parlement européen.

 

Alors, on fait quoi ? Je n’ai pas la réponse. Mais j’ai une certitude : ce séisme de l’information, s’il ne trouve pas de réponses protectrices pour nos démocraties, est bien parti pour déstabiliser la France et ses voisins. Y compris notre tranquille Helvétie ! On prend les paris ?

 

Bonne lecture, et pas question de devenir un mort-vivant !
(Pour débattre: richard.werly@ringier.ch)

 

P.S. Une recommandation estampillée boomer : allez voir lejournal.info lancé, en ligne, par des anciens de « Libération » et du « Nouvel Observateur ». Il y est question de Vincent Bolloré. Libre à chacun de se faire une idée. Et si les vétérans avaient, dans cette guerre de l’info, le devoir de repartir au front ?

 

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2 Commentaires

  1. Une suggestion pour la prochaine newsletter de Monsieur Werly : Marseille et sa fac “Colbert”, fac de sciences économiques et de gestion. Marseille ville laboratoire selon Jupiter, Ville la plus aidée et bénéficiant de plans divers et variés. Ville gratifiée de multiples bénédictions, présidentielle et papale… Le trafic de drogue s’est installé aux abords et à tous les étages. La fermeture d’un établissement universitaire autrefois motivée par les occupations d’étudiants puis le covid s’est enrichie d’un nouveau motif. Cette activité mercantile est-elle une tentative de mieux faire comprendre, in situ, la loi de l’offre et de la demande pour les futurs gestionnaires de marchés ? Une formation pratique immédiate ? Un énième master Pro ? Une activité fort lucrative qui rapporte au minimum 600 / 700 euros par jour au guetteur à peine sorti de l’enfance, une rémunération qui correspond à 8 jours de rémunération que peut – difficilement – espérer un maître de conférences en fin de carrière (Hors classe, échelle lettres). Une rémunération à laquelle l’étudiant peut toujours rêver… La tentation d’une réorientation peut être tentante pour notre jeune étudiant… Madame la ministre, pendant ce temps, est (ou sur le point de) à… Bangkok… afin de promouvoir et vanter le modèle français d’enseignement supérieur et de recherche…

  2. La sélection de monsieur Werly est incomplète au regard de l’importance que revêt l’évènement du moment. Il s’agit de la punaise de lit. Comme pour le nuage de Tchernobyl, la Suisse serait-elle indemne ? Une frontière étanche entre les deux pays ? Ce qui pourrait se comprendre vu la propreté proverbiale de ce pays. Mais il semble, adaptation oblige, qu’elles sont également attirées par les sommiers et les draps immaculés et qu’elles ne reculent pas devant le franchissement des cimes. Une importante question concerne les sommiers de l’Assemblée Nationale et surtout du Sénat. Sont-ils, à leur tour, infectés ? N’avez vous pas remarquer des gestes erratiques suspectant des démangeaisons évidentes ainsi qu’une diminution du temps de sommeil habituel. Puis comme il se doit le tirage après le grattage… Lorsque nos représentants auront pris connaissance de la sexualité débridée, infernale et de surcroit immorale de ces bestioles après avoir écouté le billet détaillé et circonstancié de Bernard Werber sur France culture de ce jour, 4/10/2023, il est à prévoir que le sage conseil prodigué par quelques autorités de la Mairie de Paris, de vivre avec, une variété du vivre ensemble sera revu à la baisse. Il y va d’abord de la décence mais nous attendons les phrases disruptives de Madame Rousseau (Rien à voir avec Genève)…

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