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GAVROCHE – ÉDITORIAL: Ce que le coronavirus chinois dit de l’Asie

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 28/01/2020
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Nous aurions aimé écrire un autre éditorial. Nous voulions vous parler de la France et de son attractivité économique, illustrée par le troisième sommet «Choose France» organisé à Versailles le 20 janvier, avant l’ouverture du sommet de Davos. Avez vous noté que peu de patrons asiatiques ont fait le déplacement au château du roi-soleil ? Mais voilà, l’actualité l’a, comme toujours, emporté. Or l’information de la semaine est incontestablement le coronavirus d’origine chinoise, parti de la ville de Wuhan. Un virus qui se propage à l’aube de l’année du rat, ce rongeur redouté lors de toutes les épidémies. Coïncidence ou symbole ? Le virus, à l’évidence, a une part d’Asie en lui…

 

Un marché aux poissons mal contrôlé par les services sanitaires chinois qui l’ont depuis fermé. Deux hôpitaux géants dédiés au traitement des personnes infectées par le coronavirus, en train de surgir de terre à la périphérie de Wuhan.

 

Près de 40 millions de personnes mises en quarantaine. Des villes chinoises qui interdisent l’accès aux nouveaux venus en cette période de nouvel an. L’épopée triste et inquiétante du coronavirus dit les enjeux de l’Asie moderne: le système de santé, la prophylaxie, la transhumance massive des populations…

 

Ne fermons pas les yeux: ce type d’épidémie caractérise notre monde moderne où les métropoles émergentes d’Asie peuvent devenir des foyers de contamination. Wuhan, c’est l’automobile. Des pièces détachées du monde entier y arrivent et en repartent. Le virus ne pouvait pas trouver meilleur épicentre…

 

Parlons bien sur de l’Asie du sud est, exposée aux touristes chinois. Parlons du tourisme de masse en général. Gavroche est là pour nous faire (aussi) réfléchir. Le rôle d’un media, même modeste comme le notre, est d’interpeller et de nous forcer à ouvrir les yeux. Le coronavirus dit les dangers d’une Asie à la santé fragile. Une Asie polluée. Une Asie à risques. Les leçons de cette nouvelle contamination devront être retenues. Surtout si l’on bascule, comme le craignent certains, dans une épidémie à grande échelle…

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