Le dimanche 6 septembre aurait du être, à Hong Kong, une journée électorale. Le scrutin pour élire les législateurs du territoire autonome aurait du se tenir à cette date. Mais la pandémie Covid-19 et surtout les pressions du gouvernement de Pékin sont passées par là. Résultat: des élections annulées, des protestations et des arrestations.

La police a de nouveau tiré au gaz lacrymogène sur les manifestants à Hong Kong dimanche et en a arrêté près de 300. Les protestations visaient le report des élections législatives et la fameuse loi de sécurité nationale imposée par la Chine.

En juillet, Carrie Lam, patronne du gouvernement de Hong Kong, a reporté d’un an les élections du 6 septembre pour les sièges du Conseil législatif (Legco) du centre financier asiatique en raison d’un pic de cas de coronavirus.

Au moins 90 personnes arrêtées

La police de Hong Kong a déclaré avoir arrêté au moins 90 personnes pour des rassemblements illégaux, dans un avis publié sur sa page Facebook ce dimanche.

Ce scrutin, s’il avait eu lieu, aurait été le premier vote officiel de l’ancienne colonie britannique depuis que Pékin a imposé une nouvelle législation en matière de sécurité à la fin du mois de juin. Le gouvernement insiste sur le fait qu’il n’y avait pas de motif politique derrière ce retard.

Plusieurs activistes connus ont été arrêtés pendant la manifestation, dont Raphael Wong, Figo Chan, le co-organisateur du Front civil des droits de l’homme et l’ancien législateur Leung Kwok-hung, également connu sous le nom de “Long Hair”.

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