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INDONESIE: À Paris, les investissements dans l’archipel attirent le MEDEF

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 21/07/2019
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Le Forum «Indonesia Infrastructure Investment» s’est tenu le 4 juillet à Paris en présence du ministre indonésien de la planification et du développement économique Bambang Brodjonegoro. Ce Forum, organisé par le Medef International et l’Ambassade d’Indonésie à Paris, s’inscrivait dans le cadre d’une tournée des représentants du gouvernement indonésien à Londres et à Paris, afin de promouvoir les investissements en Indonésie.

 

Le Forum Indonesia Infrastructure Investment s’est tenu le 4 juillet à Paris en présence du ministre indonésien de la planification et du développement économique Bambang Brodjonegoro.

 

Ce Forum, organisé par le Medef International et l’Ambassade d’Indonésie à Paris, s’inscrivait dans le cadre d’une tournée des représentants du gouvernement indonésien à Londres et à Paris, afin de promouvoir les investissements en Indonésie.

 

Le ministre était accompagné de représentants des ministères des transports et du tourisme ainsi que d’entreprises publiques. Les discussions ont porté sur le développement des infrastructures de transports, l’énergie, l’environnement et le tourisme.

 

Ces dernières années, le gouvernement indonésien a accéléré le développement des infrastructures dans divers secteurs, notamment les transports (routes, ponts), la distribution (ports, aéroports), l’énergie (centrales électriques) et l’agriculture (barrages).

 

Le Forum de Paris, après celui de Londres bénéficiait de la présence de deux personnalités: Bambang Brodjonegoro (ministre de la Planification du développement national / chef de Bappenas) et Thomas Lembong (président du conseil de coordination des investissements d’Indonésie / BKPM). L’Ambassadeur Arrmanatha C. Nasir a ouvert le forum.

 

80 entreprises françaises

 

Environ 80 entrepreneurs de grandes entreprises françaises ont participé, parmi lesquels Engie (énergie), BNP Paribas (banque), Crédit Agricole (banque d’investissement), Michelin (fabrication, plantation, finance), le groupe Louis Dreyfus (maritime, logistique), Société Générale (banque, services financiers), SNCF (trains), Airliquide (fabrication) et Total Eren (énergies renouvelables).

 

IIIF 2019 est destiné à promouvoir les potentiels d’investissement en Indonésie, en particulier dans les secteurs de l’énergie, de l’environnement, des transports et du tourisme.

 

« Nous espérons que l’IIIF pourra fournir un résultat réellement positif, en soutenant l’accélération du développement des infrastructures en Indonésie », a déclaré Rudjimin, conseiller économique de l’ambassade d’Indonésie.

 

Les données de BAPPENAS (agence nationale de planification du développement) montrent qu’à la fin de 2019, les besoins d’investissement totaux en infrastructures en Indonésie atteignaient 392,2 milliards de dollars.

 

Le budget national peut fournir jusqu’à 41,3% de ce montant total, les entreprises publiques devraient fournir 22,2%, soit environ 79,9 milliards de dollars, et le secteur privé, environ 36,5% ou 131,1 milliards de dollars.

 

Baisse de croissance

 

Le gouvernement indonésien a par ailleurs légèrement revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2019, désormais comprise entre 5,3 et 5,6 % (contre 5,4 et 5,6 % auparavant). Le gouvernement et le Parlement se sont également accordés sur les hypothèses macroéconomiques du budget 2020 et estiment que la croissance devrait s’établir entre 5,2 et 5,5 % l’année prochaine.

 

Les autorités anticipent, par ailleurs, un ralentissement de l’inflation en 2020 (entre 2 et 4 %, tandis que la banque centrale table sur une fourchette comprise entre 2,5 et 4,5 % pour 2019).

 

Le ratio taxes/PIB pour 2020 devrait également reculer, s’établissant entre 10,6 et 11,2% en 2020, contre 12,2 % en 2019 et après un taux réalisé de 11,5% en 2018.Les réserves de change de la Banque centrale s’élevaient à 124 Mds USD fin juin, en hausse de 3,5 Mds USD par rapport au mois précédent.

 

Cette augmentation s’explique notamment par la hausse des recettes des exportations d’hydrocarbures et le recul de la dette publique externe. Les réserves correspondent à 7,1 mois d’importations et 6,8 mois d’importations et de service de la dette.

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