Le Japon dirige un exercice naval multinational annuel qui inclut pour la première fois les Philippines en tant qu’observateur, alors que les navires des garde-côtes philippins sont de plus en plus harcelés par la Chine dans la mer de Chine méridionale contestée.

Les États-Unis, l’Australie et le Canada ont également participé aux exercices Annualex qui ont débuté samedi au large des côtes japonaises. Leur objectif est de démontrer et d’accroître les possibilités de collaboration entre les marines, et de montrer leur présence et leur engagement à défendre une région indo-pacifique “libre et ouverte”, qui, selon les alliés, est entravée par les ambitions croissantes de la Chine, qui revendique notamment des territoires étendus.

Samedi, un groupe de journalistes sélectionnés, dont l’Associated Press, s’est rendu à bord d’un avion V-22 Osprey sur le porte-avions USS Carl Vinson pour observer les décollages et les atterrissages des chasseurs furtifs F-35C “Lightning”, ainsi que des avions à réaction F/A-18 Super Hornet et des E/A-18 Growlers. Le destroyer japonais Hyuga a manifesté sa présence à côté du porte-avions.

Cet exercice fait suite à la dernière confrontation entre les Philippines et la Chine en mer de Chine méridionale, qui a eu lieu vendredi et qui a aggravé les différends territoriaux qui risquent de se transformer en un conflit armé plus sérieux.

Les Philippines ont accusé vendredi 10 novembre un navire des garde-côtes chinois et les navires qui l’accompagnaient d’avoir effectué des manœuvres dangereuses et d’avoir fait exploser un navire de ravitaillement philippin à l’aide d’un canon à eau.

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