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PHILIPPINES – POLITIQUE : La dynastie Marcos n’est pas sure de revenir au pouvoir dans l’archipel

Journaliste : Rédaction Date de publication : 07/04/2022
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bong bong marcos

 

Le candidat à la présidence des Philippines, Ferdinand Marcos Jr, fils de l’ancien dictateur Ferdinand Marcos, conserve une nette avance dans un sondage à l’approche de l’élection du 9 mai, mais celle ci se réduit en raison des soutiens gagnés par la vice-présidente Leni Robredo, selon un sondage d’opinion réalisé mercredi 6 avril.

 

Le soutien à Marcos, fils et homonyme du dictateur défunt du pays, a légèrement baissé à 56 %, contre 60 % dans les enquêtes précédentes de Pulse Asia en janvier et février, tandis que le soutien de Robredo a augmenté à 24 %, contre 15 % le mois précédent.

 

Un sondage de Pulse Asia

 

L’enquête Pulse Asia a été menée auprès de 2 400 personnes entre le 17 et le 21 mars, alors que la campagne officielle était en cours. Au moins deux débats présidentiels, que Marcos a tous deux évités, ont également eu lieu au cours de cette période.

 

Le soutien aux autres candidats à la présidence, le maire de Manille Francisco Domagoso, l’ancien champion de boxe Manny Pacquiao et le sénateur Panfilo Lacson, était respectivement de 8 %, 6 % et 2 %, selon le sondage réalisé en face à face.

 

La colistière de Marcos, Sara-Duterte Carpio, fille du président sortant Rodrigo Duterte, reste le premier choix pour la vice-présidence avec 56% de soutien dans le sondage, tandis que le président du Sénat Vicente Sotto est en deuxième position avec 20% de soutien.

 

Aux Philippines, le président et le vice-président sont élus séparément.

 

Le parti politique de M. Duterte soutient la candidature de M. Marcos, mais le dirigeant philippin a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne soutiendrait aucun candidat car il souhaitait rester neutre.

 

Plus de 67 millions de Philippins, dont 1,7 million vivant à l’étranger, se sont inscrits sur les listes électorales pour participer à ces élections, dont le taux de participation est historiquement élevé.

 

Les postes en jeu comprennent la présidence, la vice-présidence, 12 sièges au Sénat, 300 sièges à la Chambre basse et environ 18 000 postes locaux. La campagne officielle a débuté le 8 février.

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