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  • Home Accueil SINGAPOUR – POLITIQUE : Qui est le nouveau premier ministre Lawrence Wong ?

    SINGAPOUR – POLITIQUE : Qui est le nouveau premier ministre Lawrence Wong ?

    Date de publication : 27/05/2024
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    Lawrence Wong

     

    Un portrait de notre chroniqueur Yves Carmona, ancien Ambassadeur de France au Laos et au Népal

     

    Selon de nombreux commentaires, la nomination à Singapour d’un nouveau premier ministre ne va pas changer grand chose. Eh bien, tout n’est pas ordinaire dans ce changement. Lawrence Wong Shyun Tsai pour être précis est né le 18 décembre 1972 à Singapour où il a occupé diverses fonctions, notamment ministre des finances depuis 2021 et Premier ministre depuis le 15 mai dernier.


    Beaucoup de premières pour Lawrence Wong : né bien après l’indépendance de la cité-État (1965), il n’a pas vécu la transition chaotique de Singapour d’une colonie britannique à un exemple unique d’enrichissement et les vicissitudes initiales du pays décolonisé.

     

    Il est le premier nouveau Premier ministre en 20 ans – il était l’adjoint du sortant Lee Hsien Loong. Il est aussi, c’est peu fréquent, chrétien (méthodiste) dans un pays où c’est le confucianisme qui a dominé jusqu’à présent. Certes, on ne badine pas à Singapour avec la laïcité, garantie que les troubles qu’elle a connus à l’indépendance ne se reproduisent pas. L’auteur de ces lignes se souvient que deux Singapouriens avaient été arrêtés et coffrés un certain temps pour avoir commis dans un taxi des propos anti-musulmans. Ou qu’à l’inauguration d’un navire, tous les servants des religions reconnues (12 ou 13 !) le bénissaient, tous ensemble et en priant à voix basse. N’empêche, pour la première fois ce pays non chrétien a un premier ministre qui l’est, pluralisme pas si fréquent.

     

    Autres éléments de sa biographie peu conforme, il a fait ses études de base dans le quartier de son appartement du Housing and Development Board (HDB) où habitent 80% des Singapouriens – son père était commercial et sa mère institutrice dans l’école primaire qu’il a fréquentée – en général l’élite est scolarisée dans des établissements plus chic et plus chers. Pour ses études supérieures, il n’a pas été inscrit à « Oxbridge » mais dans l’Université moins connue de Wisconsin-Madison – c’est aux États-Unis que se trouvent ses musiciens préférés ; il est divorcé, n’a pas eu d’enfant avec son épouse actuelle et joue de la guitare. Tout cela fait partie de son image, celle d’un homme simple, à qui tout un chacun peut parler.



    Ce n’est en revanche pas une première, le nouveau Premier ministre ne fait pas partie de la dynastie Lee qui a compté Lee Kuan Yew, le fondateur puis membre du gouvernement (Minister Mentor) jusqu’à 2011 et  encore parlementaire jusqu’à sa mort en 2015. Puis son fils Lee Hsien Loong, Premier ministre depuis 2004, a choisi son successeur. C’est dire que la dynastie n’a jamais cessé de veiller aux intérêts de la cité-État.

     

    Et c’est aussi parce qu’il a fait ses preuves comme technocrate de haut niveau qu’elle lui a fait confiance car le dogme en vigueur reste celui de la méritocratie. Il a été remarqué en co-présidant l’équipe présentant le bilan de la Covid dès 2020 en veillant à ce qu’elle frappe le moins possible et est ensuite devenu ministre des finances puis vice-premier ministre.

     

    Il lui reste à conduire l’inusable People’s Action Party (PAP), qui gouverne sans partage depuis l’indépendance à des élections générales prévues au plus tard en novembre 2025. Il a pris soin de nommer vice-premier ministres deux sexagénaires, donc plus âgés que lui, dont l’un, Gan Kim Yong est aussi ministre du commerce extérieur et membre avec lui du groupe de travail interministériel qui a jugulé la Covid.

     

    Alors, Singapour immuable ou en transition ?

     

    La continuité devrait l’emporter car c’est elle qui a fait de la cité-État un modèle mondialement reconnu.

     

    Celle-ci est pourtant minuscule et ne dispose d’aucune ressource. Quand la Malaisie voulait sa mort, elle lui a coupé l’eau. Ses dirigeants ont alors entrepris de récupérer l’eau de pluie et la stocker en profondeur, étonnante cathédrale souterraine que l’auteur de ces lignes a eu la chance de visiter. Le démiurge Lee Kuan Yew l’a théorisé dans son livre « From 3rd world to 1st » : la difficile survie de Singapour dépendait de sa capacité à surmonter, grâce à une technologie de haut niveau, des défis tels que ci-dessus, donc à accueillir les meilleurs Universités et centres de recherche et à dispenser une excellente éducation à leurs élèves ainsi qu’un ordre inflexible, garant de la vie au jour le jour (pas de grève, pas de syndicats, la presse « libre » de faire des articles sur tout sauf Singapour)…

     

    Tout cela a permis l’accueil de grands événements comme le « Shangri-La dialogue » où chefs d’État et ministres peuvent être accueillis en toute sécurité, la réunion d’un comité international olympique où le choix du lieu des JO s’est décidée ou plus récemment la rencontre Président Trump-dictateur nord-coréeen Kim Jong Un en juin 2018.

     

    Moins visible mais relevant d’une même logique, le « tourisme médical » est florissant : les soins sont de niveau mondial et les accompagnants trouvent attenant à l’hôpital l’hôtellerie nécessaire. C’est souvent là que se font soigner les dirigeants – ils en ont les moyens – par exemple les généraux factieux birmans, voisinant  avec leurs opposants réfUgiés qui, eux, font vivre la « Rangoon town » à quelques encablures.

     

    L’activité d’hospitalité (au moins 3 Milliards USD pour la seule hôtellerie) n’est jamais gratuite et est devenue une importante activité au fil du temps.

     

    A Singapour, tout se monnaie (le regretté Eric Teo disait de ses compatriotes que la seule musique qu’ils aimaient était le bruit du tiroir-caisse…), l’économie  y est donc prioritaire sur la base des entreprises les plus performantes. 3 exemples français (Singapour est un de ses principaux marchés en Asie) : la construction du métro a fait sa place à Alstom, celle d’un complexe sportif extraordinaire construit par une filiale de Bouygues, l’accueil d’une usine de semi-conducteurs issue du groupe ST Microelectronics.



    Ce sont aussi l’efficacité et la productivité qui ont fait du port un des plus importants du monde : l’usage de moyens techniques sophistiqués comme le code-barre permettent de traiter le dédouanement et la sortie ou le transbordement des containers très rapidement. Au point que certaines compagnies maritimes préfèrent le transit par Singapour à une route plus directe pour en bénéficier.

     

    Adepte dès l’origine de la mondialisation, Singapour en est en pratique le héraut. C’est à la fois la garantie d’avoir les meilleurs prix dans un pays qui ne produit à peu près rien et en même temps un objectif politique : il faut être en bons termes avec tous, ne privilégier ouvertement aucune alliance. Ainsi, rien ne met la cité-État plus mal à l’aise que de devoir prendre parti pour les États-Unis ou la Chine. Les premiers en protègent de facto l’intégrité, l’argent du dernier est bienvenu, mais il ne faudrait pas, comme a tenté de le faire Xi Jinping s’adressant aux Chinois d’outre-mer, revendiquer les origines en l’occurrence hainanaises de M. Wong pour en faire l’exemple de son « rêve » : la diaspora chinoise qui a formé la majorité de la cité-État constituée de gens à qui on avait fait comprendre qu’ils devaient trouver ailleurs les moyens d’assurer leur bien-être.

     

    Plus spectaculaire encore, la création d’une activité de « banque islamique » destinée à attirer les financements venus du Golfe. Dans un pays où les musulmans sont très minoritaires, il ne s’agit que de capter des flux financiers en proposant des taux d’intérêt avantageux tout en respectant la charia.

     

    Derrière tous ces exemples, qu’il s’agisse de promouvoir une industrie, d’attirer un institut de formation de haut niveau ou de développer une technologie de pointe, on trouve toujours un habile mélange de pilotage par l’État, notamment l’Economic Development Board (EDB) et d’initiative privée – n’oublions pas que Singapour a été créée  contre le socialisme.

     

    Alors, le nouveau premier ministre en restera à la continuité ?

     

    Le voudrait-il que ce n’est pas possible car le vent du changement s’est levé et il va en tenir compte.

     

    Le plus radical serait que le PAP perde le pouvoir, ou soit obligé de former une coalition avec tout ou partie de l’opposition ; celle-ci a obtenu son meilleur résultat historique en 2020.

     

    Lawrence Wong reconnaît – sans doute à des fins rhétoriques – que l’alternance pourrait se produire. Le PAP a montré qu’il pouvait utiliser toutes sortes de méthodes « légales » mais pas toujours loyales pour l’éviter.

     

    Les plus grands risques pour le pouvoir viennent en fait de l’intérieur et M. Wong doit s’en préoccuper. La corruption, alors que la cité-État se vantait de l’avoir éradiquée (mais certains disent qu’elle est incorporée au système) a conduit à l’arrestation de l’ex-ministre des transports S.Iswaran en juillet 2023 pour avoir reçu divers avantages. D’autres scandales ont contribué à éroder la confiance de l’opinion, notamment le soupçon que les ministres de la Justice et des Affaires étrangères aient bénéficié d’appartements spacieux alors que le coût du logement est pour beaucoup de Singapouriens prohibitif.

     

    Lee Hsien Loong a aussi connu de graves accusations de membres de sa famille : il aurait, selon ses frère et sœur, dérogé aux instructions de son père Lee Kuan Yew, fondateur de la cité-État, en ne faisant pas encore détruire sa maison car le patriarche ne voulait pas qu’elle soit transformée à sa mort en musée à sa mémoire. Au lieu que le linge sale soit lavé en famille, la querelle a été largement commentée en public car les réseaux sociaux en ont témoigné et elle s’est étendue à Ho Ching, épouse du premier ministre et directrice de Temasek, puissant fonds souverain de la cité-État : ça ne se fait pas.

     

    Cette affaire pourrait être une des raisons du mauvais résultat du PAP aux élections de juillet 2020 : il n’a fait « que » 61% des voix.

     

    Il appartient donc au nouveau premier ministre, dans son style, de montrer que la gestion de Singapour évolue.

     

    Hors de question jusqu’aux dernières années, une préoccupation pour la politique sociale se fait jour. Comme le note « the Economist Intelligence Unit », le gouvernement envisage une assurance-chômage selon certaines conditions. Mais il n’est pas question d’effaroucher les entreprises sur lesquelles repose la prospérité de la cité-État.

     

    Lawrence Wong s’est fait connaître par sa proximité des citoyens et sa disposition à l’adaptation. « Ce n’est pas tant que nous allons tuer une vache sacrée pour le plaisir de le faire, mais nous sommes prêts à réexaminer toutes nos hypothèses et à envisager, dans des circonstances différentes, avec des attentes et des besoins sociétaux différents, ce que nous pourrions faire différemment. »

     

    Plus remarquées par la presse et les ONG internationales que par les Singapouriens, les règles pesant sur les travailleurs étrangers (environ 1 Million à comparer à 3.5 Millions de travailleurs autochtones) ont été particulièrement strictes au pire du Covid. On ne sait si leurs conditions de vie seront améliorées.

     

    Reste, et le phénomène n’est pas nouveau, que nombreux sont ceux qui ne supportent plus un pays où tout est réglé, tout fonctionne, la délinquance est certes très faible mais la police omniprésente. Et personne ne connaît de remède à l’effondrement du taux de fécondité, inférieur à 1 alors qu’il faudrait 2,07 enfants par femme pour assurer la continuité des générations.


    Conclusion : souvent critiquée pour son autoritarisme – une chercheuse la qualifie de « démocratie illibérale » comme d’autres régimes du même acabit – la cité-État a su se rendre indispensable.

     

    Les exemples ne manquent pas. Lee Kuan Yew raconte dans ses mémoires que des officiels israéliens lui ont proposé de l’aider, en notant les similitudes entre les deux États, entourés de pays musulmans, sans profondeur stratégique, Singapour de plus manquait d’eau et cette arme pouvait être utilisée par la Malaisie voisine et les deux pays faisaient face à ces défis grâce à la technologie et une grande efficacité. La réponse du père de la Nation a été qu’il appréciait cette proposition mais que justement, il avait suffisamment d’ennuis avec ses voisins ; il a donc longtemps triché : quand une mission d’Israéliens venait, la presse mentionnait des… Mexicains. Au bout de quelques années, la ruse a fini par être éventée et Israël a obtenu pignon sur rue pour mener ses activités…culturelles.

     

    C’est en revanche très ouvertement que les pays musulmans du Moyen-Orient contribuent à faire de la cité-État une métropole commerciale et bancaire internationales. Qui attaquerait son coffre-fort ?

     

    Ceci dit, Lawrence Wong ne comptera pas forcément très longtemps : il peut perdre les prochaines élections et laisser la place au jeune Lee Hongyi, l’aîné des fils de Lee Hsien Loong qu’il a eu avec son épouse actuelle. Populaire, il se pourrait qu’il devienne le prochain leader. Âgé de 37 ans et diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT), il est actuellement haut fonctionnaire à l’agence gouvernementale de Singapour pour la numérisation…

     

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