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THAÏLANDE – CHRONIQUE : « Lettre d’Écully (quatre) : bientôt, le Pays du sourire… »

Journaliste : Michel Hermann Date de publication : 27/05/2022
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bistro ecully France

 

Sur le point de regagner la Thaïlande après quatre mois passés en France, où, pour des raisons médicales imprévues, mes déplacements ont été très limités, je vous livre une dernière « Lettre d’Ecully », -la quatrième-, qui clôture ce cycle hexagonal. Bonne lecture donc. Pour rappel, vous pouvez lire et relire la centaine de Chroniques déjà publiées dans Gavroche dans ses archives, rubrique : « Opinion Et Débats, Chroniques ».

 

 Détails du fichier joint Paul-Bocuse-et-Gérard-Collomb

 

Bientôt les sourires
Qui pavoisent les rues,
Et parfois les rires
De vieilles ou d’ingénues,
Bientôt les sourires…

 

Dans les parcs et marchés,
Même dans l’ascenseur,
On répond sans forcer
Aux sourires d’ailleurs,
Au bureau, au marché.

 

Sabaï ! Sabaï ! la vie
Continue ! Le destin,
Que l’on force à l’envie,
Au gré des chemins,
C’est le sel de la vie…

 

Ils se font rares ici,
La promeneuse croisée,
Plongée dans ses soucis,
Marche avec ses secrets,
Tête baissée, loin d’ici…

 

Au « Bistrot de la Place »,
Les tables sont sorties.
Le soleil en terrasse
Échauffe les esprits,
Au « Bistrot de la Place ».

 

Les cloches de l’église
Tintent le samedi.
La mariée exquise
Se pavane et sourit,
En sortant de l’église.

 

Le « Village » entre-soi
Est un havre de paix :
Des Ecullois courtois,
Un bistrot, un clocher,
On est bien entre-soi.

 

Ma pneumologue, ici,
Au si joli prénom
Me prolonge la vie :
Aurore et mes poumons,
Je m’y attache, ici …

 

De mon Tour de France,
Voyage au long cours,
Seules quelques errances
Ont rythmé le parcours
De mon Tour de France.

 

Coincé à Écully,
Pour raison de santé,
En famille, sans amis,
Longues sont les journées,
Coincé à Écully,

 

Je m’aime, donc je suis !
Ma petite-fille « ado »,
Se croit tout permis :
Effrontée, gros égo,
Je m’aime, donc je suis !

 

Dans le parc du Vivier,
Institut Paul Bocuse,
Sur l’herbe, affalés,
Les jeunes s’amusent
Dans le parc du Vivier.

 

Ça sent les vacances,
Les beaux jours de l’été…
Mon séjour en France,
Est presque terminé ;
Ça sent les vacances…

 

Et bientôt les sourires
Qui pavoisent les rues,
Et surtout les rires
De vieilles ou d’ingénues,
Et bientôt les sourires…

 

Michel Hermann

 

Le chateau du Vivier

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