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THAILANDE – DISSIDENTS: Ces voix de l’exil qui s’expriment dans le New York Times

Journaliste : Redaction
La source : Gavroche
Date de publication : 15/10/2019
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Les dissidents thaïlandais en exil se savent surveillés. Ils craignent aussi de plus en plus pour leur sécurité. L’attaque dont affirme avoir été victime, au Japon, l’universitaire dissident Pavin Chachavalpongpun est une illustration du verrouillage de l’information et des libertés, au-delà des frontières du royaume. Dans un long texte publié par le New York Times, dont nous rediffusons ici un extrait, ce dernier s’inquiète de la disparition de ceux qui, depuis l’étranger, critiquent le pouvoir en place à Bangkok. Ces voix existent. Il est de notre devoir de les porter à la connaissance de nos lecteurs passionnés par cette région du monde.

 

Nous reproduisons ici un extrait d’un article d’opinion de Pavin Chachavalpongpun paru dans le New York Times du 4 octobre 2019.

 

À 4h45 Le 8 juillet, un homme vêtu de noir et portant un masque est entré par effraction dans mon appartement à Kyoto. Il est entré dans ma chambre, s’est attaqué à moi et à mon partenaire avec un spray chimique et s’est échappé. Rien n’a été volé. La police japonaise est arrivée rapidement. L’enquête est en cours. L’auteur n’a pas été appréhendé.

 

Le coup d’État militaire de 2014 contre le gouvernement élu démocratiquement de Yingluck Shinawatra a incité la population à fuir la Thaïlande et à s’exiler. De nombreux activistes ont dû fuir, en particulier parmi les partisans de Mme Yingluck et de son frère Thaksin, un ancien Premier ministre déchu. Parmi les soi-disant «chemises rouges», de nombreux militants se sont rendus dans les pays voisins en quête de refuge, légalement ou non.

 

Je suis un politologue et je critique depuis longtemps la monarchie thaïlandaise. Quelques jours après le coup d’État de 2014, j’ai été convoqué par la junte. Je n’y suis pas allé. Un mandat d’arrêt a été lancé contre moi. Mon passeport a été révoqué. Je résidais déjà au Japon à l’époque et j’ai été obligé de demander le statut de réfugié dans ce pays. Mes parents à Bangkok ont ​​été harcelés par des officiers militaires. Dans mon pays, au Japon, je continue malgré cet avertissement d’exprimer mes positions. Mais ce fut un événement terrifiant…

 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

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