Face à l’incertitude de la bourse et à la baisse des rendements des contrats d’assurance-vie et des livrets d’épargne, l’immobilier locatif fait plus que jamais figure d’investissement de choix. Voici pourquoi.
Le livret A : il touche un plus bas historique
Le « placement préféré des Français », selon la formule consacrée, est à la peine. Ses bénéficiaires ne vont pas pouvoir compter sur lui pour s’enrichir dans les années à venir.
En effet, le gouvernement a pris la décision cet automne de maintenir son taux de rémunération à 0,75% pour les deux années à venir. C’est-à-dire le maintenir à un niveau nettement inférieur à celui de l’inflation, qui sera comprise entre 1% et 2% en 2018. C’est donc une bien mauvaise nouvelle pour les 56 millions de titulaires du Livret A.
La tendance est identique pour ce qui est du Livret de développement durable et le Plan Epargne Logement (PEL) : leurs taux d’intérêts ont baissé ces deux dernières années. Le taux de rémunération du PEL est passé de 2,5% de 2003 à 2015 à 1% depuis le 1er août 2016.
Les taux d’intérêt devraient rester sous le niveau de l’inflation. De plus, il y a du changement à compter du 1er janvier 2018 : tout nouveau plan d’épargne logement sera taxé à hauteur de 30%.
L’assurance-vie : ses rendements sont en chute libre
L’assurance-vie, c’est le placement préféré des Français. Vous avez une impression de déjà lu ? C’est normal, assurances-vie et livret A se partagent cet honneur. C’est un produit financier considéré comme très sûr et d’ordinaire assez rentable.
Toutefois, l’attractivité des contrats d’assurance-vie est en train de se réduire car ils subissent, eux aussi, la baisse générale des taux d’intérêt. Conséquence de quoi, leurs rendements sont orientés à la baisse, voire en chute libre.
En témoignent les études (publiques et privées) menées par des organismes comme l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV), ou encore l’Autorité de contrôle prudentielle et de résolution (ACPR).
Toutes tirent les mêmes conclusions et entrevoient les mêmes évolutions : situés autour de 2,5% en 2015, les rendements pourraient s’établir durablement sous le seuil des 1,5% en 2018. Ces données générales masquent toutefois quelques nuances pointées par CLCV : les contrats d’assurances vie commercialisées par les assureurs et les mutuelles s’en tirent un peu mieux que ceux proposés par les banques.
La Bourse : même en bon père de famille… c’est risqué
Chaque fin d’année, la presse spécialisée interroge les experts des marchés financiers pour s’enquérir des actions porteuses l’année suivante. Un an plus tard, on constate que leurs prévisions se sont avérées assez justes.
Enfin… pour la plupart, car il y a toujours de mauvaises surprises. C’est un fait, jouer en bourse peut rapporter gros… ou faire perdre gros.
Il est avéré que, sur les marchés d’Amérique du Nord et d’Europe, la volatilité des actions et des obligations est tombée à un plus bas historique en 2017, comme l’indique par exemple l’indice VIX de volatilité du marché financier américain.
Cette faible volatilité témoigne de la relative stabilité de l’environnement économique. Pourtant, tout le monde n’est pas optimiste. « L’année prochaine [2018, ndlr] sera celle de tous les dangers », estiment ainsi des analystes comme Jean-Pascal Rolandez, gérant du fonds Ulysses LT Funds European General chez The LT Funds à Genève, interrogé par Boursorama. Le décrochage des bourses pourrait venir d’un repli des marchés américains.
Et l’immobilier dans tout ça ?
L’évolution du marché de l’immobilier reste très favorable aux investisseurs à l’heure actuelle et l’année 2018 ne devrait pas leur faire défaut.
Stimulé par des taux d’intérêt de l’emprunt immobilier très bas, le marché est porteur. Les analystes du marché immobilier entrevoient une poursuite de la légère remontée des taux, mais ceux-ci devraient rester encore très avantageux.
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