Alors que l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) verra son enveloppe réduite de 33 millions d’euros en 2018 suite aux coupes budgétaires imposées par le gouvernement Macron, le lycée français de Bangkok est menacé par des suppressions de postes d’enseignants tandis que les parents d’élèves devront faire face à une augmentation des frais d’écolage.

Liées à l’AEFE par une convention, les quelque 500 écoles françaises disséminées à travers 137 pays verront leur cotisation augmenter de 6 à 9% dès la rentrée prochaine.

Une hausse que devrait être directement répercutée sur les frais d’inscription et de scolarité. Quant à la suppression de postes, elle pourrait concerner, selon le journal Le Monde, cinq cents postes de professeurs titulaires – soit 8% des effectifs – dans les trois ans à venir.

Au Lycée français international de Bangkok (LFIB), la présidente du comité de gestion, Camille Heude, évoque « la difficulté de retravailler un budget voté avant l’été et, outre l’augmentation des frais de scolarité, la suppression de deux postes d’instituteurs dans le primaire et un poste de professeur dans le secondaire », tandis que le budgets destinés aux travaux et au  renouvellement de matériel seront eux aussi impactés.

En réaction, un mouvement de grève a eu lieu le 27 novembre dernier dans l’ensemble du réseau AEFE des écoles françaises à l’étranger. La Fédération des Parents d’élèves de l’Enseignement français à l’étranger (FAPEE) a adressé une lettre à l’Elysée dans laquelle elle dit « s’inquiéter de la baisse des cotisations gouvernementales » et de ses répercussions sur les bourses scolaires attribuées aux familles.

Lucille Niollet  (www.gavroche-thailande.com)

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