Home Accueil THAÏLANDE – POLICE : Voici comment le colonel de police « Jo Ferrari » s’est justifié sur sa conduite

THAÏLANDE – POLICE : Voici comment le colonel de police « Jo Ferrari » s’est justifié sur sa conduite

Journaliste : Rédaction
La source : Gavroche
Date de publication : 28/08/2021
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Jeudi soir 26 août, le chef de la police royale thaïlandaise, Suwat Jangyodsuk, a choqué la nation en autorisant l’ancien policier et suspect de meurtre, le colonel Thitisant “Joe Ferrari” Uttanapol, à s’adresser à la nation lors d’une conférence de presse.

 

Voici ce qu’a déclaré l’officier de police présumé coupable de meurtre d’un trafiquant de drogue, propriétaire de nombreuses voitures de luxe :

 

Thitisant : Laissez-moi vous dire ce qui s’est réellement passé, la vérité est que nous avons capturé un suspect qui avait en sa possession un kilo de méthamphétamine et environ 10 000 à 20 000 comprimés de Yaba.

 

Normalement, je ne prends pas de responsabilité, mais il s’agissait d’une grosse affaire. Nous l’avons interrogé et il n’a pas voulu dire la vérité. J’admets que ce que j’ai fait n’est pas correct, mais mon intention était d’obtenir des informations afin de trouver les drogues qui font du mal aux habitants de Nakhon Sawan.

 

Tout est de ma faute et j’ai ordonné à tous mes subordonnés de faire ce que j’ai dit, ils ne sont pas impliqués et ont essayé de m’en empêcher.

 

Nous voulions faire notre travail, cela n’a rien à voir avec l’argent.

 

Je reconnais que ce que j’ai fait est mal et j’accepterai ce que le tribunal décidera, il peut me condamner à la prison à vie.

 

Je n’ai pas l’intention de le tuer, ma seule intention est de faire mon travail pour les gens, pour protéger les jeunes de la dépendance aux drogues.

 

Concernant l’asphyxie, l’exécution ou le meurtre de la victime :

 

J’ai seulement mis le sac sur sa tête parce que je ne voulais pas qu’il voie mon visage, mais il a essayé d’arracher le sac, alors j’ai dû l’attacher et lui mettre les menottes, sinon il aurait essayé d’arracher le sac.

 

Je n’avais jamais fait cela auparavant ; c’est la première fois.

 

Lorsque le suspect s’est évanoui, nous étions en état de choc, et nous ne savions pas quoi faire. Lorsque nous avons vérifié son pouls et sa respiration, nous avons constaté qu’il respirait encore, mais qu’il était faible.

 

Sur la corruption présumée (il possède des dizaines de voitures de luxe) :

 

Il ne s’agit pas d’essayer d’extorquer de l’argent, depuis que je suis fonctionnaire, je ne me suis jamais livré à la corruption.

 

Sur les allégations selon lesquelles il aurait falsifié des dossiers hospitaliers.

 

La raison pour laquelle il y a un document qui dit qu’il est mort d’une intoxication à la méthamphétamine, c’est parce que sa femme nous a dit qu’il consommait beaucoup de drogue tous les jours, qu’il ne dormait pas vraiment, donc nous avons cru qu’il s’était évanoui parce qu’il consommait de la drogue.

 

S’excuser auprès du public :

 

Tout d’abord, je voudrais m’excuser auprès de tous les citoyens thaïlandais. Tout ce que je voulais faire, c’était mon travail, mais j’ai fait une erreur et je l’ai reconnue.

 

Deuxièmement, je voudrais m’excuser auprès de la mère et du père de la personne concernée, car ce n’était pas intentionnel.

 

Troisièmement, je voudrais m’excuser auprès du chef de la police et de tous les officiers de police, car c’est mon erreur et il y a beaucoup de bons policiers, tout est de ma faute, et je voudrais m’excuser auprès de tout le monde.

 

Sur la tentative de dissimuler la vérité et de désactiver les images de vidéosurveillance :

 

Nous ne savions pas quoi faire, alors nous avons simplement informé le père et nous avons réfléchi à ce que nous allions faire plus tard.

 

J’admets que j’ai fait une erreur parce que j’étais sous le choc et que rien de tel n’était jamais arrivé. Je suis encore jeune et j’ai peu d’expérience, alors je dois admettre mon erreur. Je ne sais pas quoi faire alors j’ai dit à mes subordonnés de la désactiver.

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