Le Comité national de l’identité, présidé par le vice-Premier ministre Somsak Thepsuthin, a approuvé la désignation du geste « wai », le salut thaïlandais, comme identité nationale.

Le dictionnaire thaïlandais de la Royal Society définit « wai » comme un geste respectueux avec les mains jointes, même s’il est souvent associé à une salutation par les étrangers. Cela illustre la propension des Thaïlandais à toujours être respectueux, même lorsqu’ils accomplissent une action aussi mineure qu’une salutation.

Geste simple, mais…

Le Wai peut sembler un geste simple, mais sous son apparente simplicité se cachent des étapes et des étiquettes très raffinées à connaître pour maîtriser véritablement l’art du Wai. À la base, pour le réaliser, il vous suffit de mettre vos mains, paumes face à face, ensemble, en les plaçant devant votre poitrine, ou pour être précis, devant votre sternum. Vos coudes doivent être maintenus bien près du côté de votre corps. C’est ce qu’on appelle anchalii (อัญชลี).

L’étape suivante du wai, appelée Wantaa (วันทา), est un peu plus compliquée, comportant trois variantes différentes selon la personne à qui vous « adressez ». La première variante, pour rendre hommage aux moines, vous oblige à baisser la tête tout en inclinant vos mains vers l’avant jusqu’à ce que vos pouces touchent votre glabelle, la zone située entre vos sourcils.

La deuxième variante, pour quelqu’un que vous respectez beaucoup ou pour des personnes âgées et vos parents, est pratiquement la même que la première, sauf que cette fois, vous n’aurez qu’à toucher le bout de votre nez avec vos pouces au lieu de votre glabelle.

Et enfin, pour les autres, inclinez légèrement la tête et inclinez légèrement vos mains vers l’avant, après avoir fait anchalii. Il y a aussi un geste que l’on fait lorsqu’on reçoit un wai d’autrui appelé rab wai, qui consiste simplement à faire anchalii sans vouloir, ou en d’autres termes, simplement à joindre les mains dans la position susmentionnée sans baisser la tête ni incliner la main vers l’avant.

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