La police touristique de Koh Phangan a interpellé un ressortissant français après qu’il a menacé des touristes en exhibant des armes dans un hôtel local.
L’intervention fait suite à un appel reçu via la ligne d’urgence 1155, signalant un homme ivre, travaillant sans permis, qui montrait des couteaux et des pistolets à des touristes. Les agents se sont immédiatement rendus sur place pour vérifier les faits.
Sur les lieux, ils ont identifié l’homme comme étant Pascal, âgé de 56 ans, qui dirigeait un service de location de motos. Lors de l’interrogatoire, il a répondu de manière confuse, s’est mis à faire les cent pas et a montré des signes d’agitation, laissant penser qu’il était sous l’effet de stupéfiants.
Les policiers ont décidé de fouiller le hall de l’établissement. Ils y ont découvert un important arsenal exposé sur des étagères : trois pistolets à billes, des couteaux, des faucilles, des poings américains, des épées courtes et plusieurs couteaux de lancer. Ils ont également saisi des sachets contenant de la MDMA (drogue de catégorie 1), des champignons hallucinogènes (catégorie 5), ainsi qu’un vaporisateur de cannabis.
Un comportement inquiétant qui aurait pu mal tourner
Face aux accusations, le français a affirmé avoir reçu les stupéfiants de la part d’amis lors d’une ancienne Full Moon Party, et les avoir simplement oubliés dans un tiroir. Il a expliqué qu’il gérait la réception de l’hôtel pour le compte de son épouse, propriétaire des lieux mais résidant à Chiang Mai. Concernant les pistolets à billes, il a indiqué qu’ils faisaient partie de sa collection personnelle liée à un hobby.
Les policiers ont saisi l’ensemble des armes et des stupéfiants, puis ont transféré le dossier aux enquêteurs du poste de police de Koh Phangan. Ces derniers ont engagé des poursuites pour possession illégale de drogues de catégorie 1 et 5, exercice d’une activité professionnelle sans permis, ainsi que pour détention et commercialisation de produits non déclarés aux douanes.
L’enquête se poursuit pour déterminer si d’autres infractions s’ajoutent aux chefs déjà retenus.
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