Le ministre thaïlandais du Tourisme et des Sports, Phiphat Ratchakitprakarn, insiste sur le fait que la taxe de voyage controversée de 300 bahts est toujours maintenue malgré la décision de retarder son introduction au-delà de la date de lancement cible du 1er avril 2022.

Le ministère du Tourisme et des Sports fait pression depuis des années pour l’introduction d’une taxe sur tous les touristes entrants. Pourtant, il fait face à une vive opposition de la part d’une industrie du voyage qui lutte pour sa survie après deux ans de restrictions à cause de la Covid-19. Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement thaïlandais a reporté l’introduction de la taxe d’entrée pour les touristes étrangers sans préciser de nouvelle date de lancement.

Plus tôt cette semaine, dans des commentaires rapportés pour la première fois par Associated Press, il a souligné que les frais d’entrée pour tous les touristes étrangers visitant le pays seraient finalement mis en œuvre, notant qu’ils seraient utilisés pour l’assurance des touristes et pour alimenter un fonds d’urgence pour les voyageurs.

Phiphat a été cité disant que le processus de collecte serait transparent et responsable envers le public et ne finirait pas dans la “poche” de qui que ce soit.

Une partie des frais servira à financer une couverture d’assurance maladie et accident de base pour les voyageurs afin de fournir des services d’urgence. Le solde financera la restauration de sites touristiques et patrimoniaux supervisés par le secrétariat permanent du ministère du Tourisme et des Sports.

Il est fort probable que la taxe de 9 USD soit introduite plus tard dans l’année, une fois les problèmes de collecte résolus, en particulier aux points de contrôle terrestres. Pour les voyageurs aériens entrant dans le pays, les frais seront inclus dans le tarif avec la taxe d’aéroport de 700 bahts.

L’opposition de l’industrie du voyage se concentre principalement sur le timing, affirmant que cette taxe sera perçu comme un fardeau supplémentaire pour les voyageurs en plus de devoir payer les tests RT-PRC permettant l’identification de la Covid-19 et l’assurance médicale obligatoire dans le cadre du programme Test & Go. Ils suggèrent que la taxe soit reportée jusqu’à ce que la Covid-19 soit rétrogradé d’une pandémie à une endémie et à suppression des tests RT-PCR.